Reportage

APPRENDRE A ENTREPRENDRE

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Tournée de développement de l’esprit d’entreprise et du leadership chez les adolescents

Le vendredi 4 février 2022, l’association Façonner l’Avenir (FA) a lancé le projet Apprendre à Entreprendre. Soutenu par la Coopération suisse au Bénin, ce projet avait pour vocation d’aller à la rencontre d’élèves (collégiens et lycéens) à travers tout le Bénin pour les sensibiliser à l’entrepreneuriat et au leadership. L’initiative a été conçue autour du guide pratique éponyme, rédigé par le Président de l’association FA, Régis EZIN, et disponible sur le marché depuis avril 2021.

 

Qu’est-ce qui a motivé une telle initiative ?

Au Bénin, la jeunesse représente plus de 60% de la population, alors que 7 élèves sur 10 quittent les bancs de l’école entre la 6ème et la Terminale. Ces statistiques qui nous interpellent, combinées à l’absence d’orientation et l’inadéquation des curricula de formation, constituent un frein véritable à l’insertion professionnelle des jeunes. Il urge donc de développer des approches de solutions qui permettent aux jeunes de renforcer leur employabilité et de s’autonomiser.

Une approche nouvelle et adaptée au contexte contemporain

Les équipes de Façonner l’Avenir se sont rendues dans 10 établissements (5 CEG au Sud-Bénin et 5 lycées techniques agricoles au Nord-Bénin) pour gratifier 12 500 élèves du guide pratique Apprendre à Entreprendre. Mais au-delà de la dissémination de cet outil ludique et disruptif, des séances de sensibilisation se sont tenues dans chaque école afin d’expliquer aux bénéficiaires pourquoi il est important qu’ils développent leur esprit d’initiative, leur sens du leadership et leur capacité à saisir les opportunités dans un monde en pleine mutation. A la suite de cette première étape, les porteurs du projet sont retournés dans les établissements, quelques mois plus tard, pour répondre aux préoccupations des apprenants, après lecture du guide pratique, et obtenir également leurs avis lors de séances de feedback.

Un projet à l’impact certain

Tout au long de l’action qui s’est étalée sur le premier semestre 2022, les requêtes n’ont cessé de s’accumuler, provenant des quatre coins du pays. En effet, l’association FA a enregistré plus de cent demandes d’interventions émanant de responsables d’écoles ou encore de leaders de groupements et associations de jeunes qui souhaitaient pouvoir bénéficier, eux-aussi, de cette initiative avant-gardiste. Ce fort intérêt des populations, ainsi que l’approbation du corps enseignant dans les 10 écoles ciblées et parcourues, l’engouement des autorités tutélaires et le plébiscite des bénéficiaires eux-mêmes, témoignent de la pertinence du projet. Il est à souligner qu’au terme de cette action, 9 élèves sur 10 ont déclaré avoir eu un déclic leur donnant envie de créer une activité économique et donc de s’ouvrir à de nouveaux horizons.

Cette initiative qui contribue à lutter contre le chômage, à réduire la pauvreté et à stimuler le développement économique, gagnerait donc à être encouragée et étendue afin de générer un impact encore plus percutant.

Article by TolAniKE

L’amitié post 30 ans

Deux amies contentes

Les relations amicales se font, se défont, et plus le temps passe, moins il est facile pour certains de se faire des amis. Heureusement, il n’y a pas d’âge pour nouer de fortes amitiés. Que l’on ait 15, 30 ou 50 ans, la solitude touche de nombreuses personnes. Et que l’on habite au même endroit depuis des années ou que l’on aménage dans une nouvelle ville, dans son pays ou à l’étranger, il n’est pas toujours aisé de rencontrer de nouvelles personnes. Les gens sont souvent super occupés avec des jobs hyper prenants, des enfants à charge ou des relations de couple qui leur prennent une grosse partie de leur temps disponible.

 

Le problème à l’âge adulte, c’est qu’il devient plus difficile de nouer de nouveaux liens d’amitié. Quand on était petit, tout était quand même beaucoup plus simple pour rencontrer et se faire des amis. On était en récréation, et on se disait, « Tu veux être mon ami ? » Le tour était joué et nous étions amis. Un ballon de foot, vous vous faisiez votre place dans l’équipe et c’était réglé. Pour la plupart d’entre nous, pas de problème d’intégration dans un nouveau cercle social.

 

Une étude de l’université du Kansas a montré qu’il suffisait de 90 heures ensemble pour que deux personnes deviennent amis et 200 heures pour devenir des amis proches.

Les établissements scolaires favorisent donc la création de liens amicaux : les étudiants sont amenés à se côtoyer parfois durant 10h par jour, le seuil amical serait donc franchi au-delà de 9 jours.

 

Alors dans le monde adulte post-30 ans, comment on fait pour se faire des amis dans une ville où l’on ne connaît personne ?

Via le travail

Sympathiser avec ses collègues est nécessaire à tout point de vue : on se sent intégrés, on sait que l’on peut compter sur le soutien ou l’appui de certain(e)s et le fait d’écouter et dialoguer permet de booster sa productivité et sa créativité. Et surtout vos collègues pourraient devenir des amis ? Proposez-leurs des pauses cafés, déjeuners ou afterworks afin de découvrir de nouveaux lieux.

 

Via les activités sportives ou culturelles ou associatives

Toute activité sportive (Salle de sport : Welness, Flex Fitness, Fitzone, Capoira, Equitation, Natation, Aquabiking, Aquagym, Pétanque, etc…) ou culturelle (exposition, cours de dessins, etc) permet de rencontrer de nouvelles têtes mais également l’adhésion à des activités associatives ou de bénévolat (Au Bénin, nous ne manquons pas d’ONG qui ont besoin de bras et de soutien). On peut penser aussi à Cotonou Accueil bien évidemment mais également à l’AFEB, les femmes internationales, l’UFE, Français du Monde, etc.

 

Ou bien via des groupements plus professionnels/ réseautage : CCIB, Eurocham, CCE, CIPB …etc.

 

Via les Réseaux Sociaux : groupes ou sites

 

 

Article by TolAniKE

Quelques pistes pour devenir apprenti écolo

Photo déssiner en feuille

Les réflexions ont débuté il y a plus de trente ans. L’urgence climatique, l’épuisement des ressources naturelles et la détérioration de notre environnement font l’objet des plus dispendieuses rencontres de haut rang. Mais devant la lenteur des négociations et face à l’amplification des signes avant-coureurs d’une crise environnementale intraitable, une révolution douce peut déjà être à l’œuvre, celle impulsée par l’éveil d’une conscience écologique collective.

De plus en plus de personnes sont convaincus que le temps du constat est révolu et de plus en plus convaincus qu’un nouveau monde peut émerger non pas par un plaidoyer biaisé par la politique, mais par un changement de comportement à notre échelle. Nous ne pourrons infléchir la courbe qu’en modifiant nos comportements individuels et en réinventant notre quotidien de consommateur. S’inscrire dans une démarche écoresponsable n’est pas chose facile. Il faut s’y mettre, pas à pas. Mais très souvent, nous ne savons pas par où commencer. Voici quelques exemples de bases qui peuvent déjà faire du bien à notre planète.

Ne pas laisser l’eau couler inutilement

  • Quand on se brosse les dents, utiliser juste un verre d’eau,
  • En se rasant, couper le robinet le temps du rasage,
  • Lors de la vaisselle, remplir une bassine pour laver et une autre pour rincer,
  • Toujours vérifier que le robinet est bien refermé,
  • Utiliser efficacement sa chasse d’eau,
  • Pour éviter de consommer plus que le nécessaire, parce que l’eau n’est pas inépuisable.

Diminuer sa consommation de plastique 

  • Pailles en plastique pour siroter les boissons,
  • Emballages, gobelets et assiettes jetables en plastique,
  • Ils ne sont pas recyclables et en plus c’est pas bon pour votre santé,
  • Parce que 91% des déchets plastiques ne sont pas recyclés.

Réduire sa consommation d’électricité

  • Ne pas oublier d’éteindre la lumière en sortant de la pièce,
  • Utiliser la lumière du jour autant que possible,
  • Ordinateur, télévision, fer à repasser, micro-onde, four, chargeur de téléphone : à débrancher quand ils sont hors d’usage,
  • Parce que la production de l’électricité a des effets négatifs sur notre planète.

S’initier au zéro déchet

  • Limiter autant que possible les emballages dans vos courses, opter pour des sacs réutilisables,
  • Ne rien jeter par terre dans la rue, attendre d’être à la maison pour jeter dans une poubelle,
  • Faire du compost avec les déchets alimentaires.

Consommer local 

Pour favoriser l’entreprenariat local, encourager l’économie locale et valoriser la diversité de nos cultures.

Article by TolAniKE

ENSEMBLE CONTRE LE SIDA

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c. Malgré de grandes avancées scientifiques, les populations les plus précaires se retrouvent en première ligne face au SIDA. Les inégalités n’ont jamais cessé d’alimenter l’épidémie et n’épargnent aucune région du globe.

MOBILISATION ET ORIGINE

Etablie en 1988 par l’Organisation mondiale de la santé et approuvée par l’Assemblée générale des Nations unies, la journée mondiale de lutte contre le sida a lieu tous les ans le 1er décembre. Elle est l’occasion d’une mobilisation mondiale contre le VIH/sida, où des actions d’information, de prévention et de sensibilisation sont conduites. Aujourd’hui, plus de 36 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. Cette journée est aussi celle de la mémoire et du souvenir en l’honneur des personnes décédées de la maladie.

Le sida est la forme avancée et visible d’une infection au départ sans symptôme, causée par le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine). En l’absence de traitement pour ralentir l’évolution de l’infection, le sida se déclare plus ou moins rapidement en moyenne de 7 à 11 années : l’issue est inévitablement mortelle causée par des maladies dites opportunistes. Le VIH se développe uniquement dans l’organisme humain. Il se loge plus particulièrement dans les cellules du système immunitaire en détruisant certains globules blancs, les lymphocytes T4. Le virus se développe au sein des cellules qu’il infecte, lesquelles, avant d’être détruites, produisent de nouveaux virus qui vont infecter d’autres cellules : c’est le phénomène de la réplication virale. À terme le système immunitaire de la personne porteuse du virus sera détruit en l’absence de tout traitement.

MODE DE TRANSMISSION

Il existe UNIQUEMENT trois modes de transmission du VIH :

  • la voie sexuelle lors de rapports vaginaux, buccaux ou anaux non protégés
  • la voie sanguine, lorsqu’il y a échange de sang
  • de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement.

En cas de rapport non ou mal protégé, il existe un traitement d’urgence pour se protéger du VIH/sida appelé traitement post-exposition. Il dure 4 semaines et réduit considérablement le risque de contamination. Pour en bénéficier, il faut se rendre dans les 4 heures et au plus tard dans les 48 heures au service des urgences le plus proche, si possible avec votre partenaire. Un médecin évaluera le risque pris et l’intérêt de prescrire le traitement.  Ce traitement peut provoquer des effets secondaires et n’élimine pas totalement le risque de contamination.

Le VIH se soigne, mais on n’en guérit pas. Les traitements peuvent ralentir ou arrêter son évolution, mais il reste présent dans l’organisme et peut se réactiver. Au fur et à mesure de l’évolution de l’infection, le système immunitaire se dégrade et devient incapable de défendre l’organisme face à toutes sortes de bactéries, parasites, champignons, virus et à la multiplication de cellules cancéreuses. Profitant de la faiblesse du système immunitaire, ces germes, souvent inoffensifs chez les personnes en bonne santé, trouvent un terrain propice pour se développer. C’est ce que l’on appelle des « infections opportunistes ».

LUTTE EFFICACE GRACE AU TRAITEMENT DECOUVERT

Grâce à la recherche, des traitements sont aujourd’hui disponibles, les « anti-rétroviraux » (ARV), qui permettent de lutter contre la multiplication du virus, de soutenir le système immunitaire et de limiter l’apparition des maladies opportunistes. Utilisés seuls, ils ont une efficacité limitée. Mais associés entre eux ou à d’autres médicaments, ils sont plus performants : ce sont les trithérapies, ou multithérapies (association de plusieurs médicaments). Ces traitements ont permis à des milliers de personnes vivant avec le VIH de prolonger leur existence dans les meilleures conditions possibles. Cependant, ils ont des effets secondaires importants : déficiences biologiques, lésions sur le pancréas, attaque des terminaisons nerveuses, troubles du sommeil, nausées, diarrhées, etc.

Plus tôt une personne se fera dépistée, plus elle pourra bénéficier d’un traitement rapide afin de lui garantir une espérance de vie quasiment équivalente au reste de la population. Malheureusement, aucun traitement ou projet de vaccin n’a, à ce jour, réussi à éradiquer le VIH et ne peut permettre une guérison complète.

Aujourd’hui, les traitements contre le VIH permettent non seulement aux personnes séropositives de bien vivre mais ils protègent aussi très efficacement les personnes séronégatives d’un risque de transmission. Les traitements, par leur effet, diminuent la quantité du virus, si bien que la charge virale devient indétectable. Ce qui rend le risque de transmission très faible.

Les statistiques mondiales de l’épidémie de VIH/sida

A l’occasion de la conférence AIDS 2020, l’ONUSIDA vient de publier les nouveaux chiffres de l’épidémie VIH. En 2019, le monde comptait ainsi 38 millions de personnes vivant avec le VIH, dont 1.8 million d’enfants. Avec 1.7 million de personnes nouvellement infectées en 2019, nous sommes encore loin des moins de 500 000 nouveaux cas, but fixé pour 2020 par l’ONUSIDA. Selon les auteurs du rapport, ces données pointent une lenteur dans les progrès accomplis en matière de prévention de l’infection.

Quatorze pays ont atteint le triple objectif 90-90-90 du traitement contre le VIH (90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique ; 90% des personnes se sachant séropositives suivent un traitement antirétroviral ; 90% des personnes sous traitement antirétroviral présentent une charge virale indétectable). Si le déploiement des traitements a sauvé des vies et évité de nouvelles infections, 690 000 personnes sont décédées à la suite de maladies opportunistes liées au sida l’an dernier. 12,6 millions sur les 38 millions de personnes vivant avec le VIH n’avaient pas eu accès au traitement vital. À la fin de l’année 2019, 18,6 milliards de dollars US étaient disponibles pour la lutte contre le VIH / sida dans les pays à faibles revenus ou revenus intermédiaires. L’ONUSIDA estime que 26,2 milliards de dollars US seraient nécessaires pour atteindre les objectifs fixés pour 2020.

Les chiffres 2019 à retenir :

  • 38 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde
  • 1,7 million de personnes infectées
  • 25,4 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale
  • 690 000 personnes sont décédées de maladies liées au sida dans le monde

Article by Christian Aguessy

LE MOIS DE LA CYBERSECURITE

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Le Mois de la sensibilisation à la cybersécurité est une campagne internationale qui se tient au mois d’octobre chaque année et qui a pour but de sensibiliser le public à l’importance de la cyber sécurité. 

Le Mois de la cybersécurité est un événement européen de sensibilisation organisé chaque année en octobre à l’initiative de l’ENISA, l’agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information et coordonné en France par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

OBJECTIF

L’objectif de cette campagne est d’aborder à plusieurs voix les défis que représente la transition numérique. En effet, porteuse d’innovation et de croissance, le numérique engendre aussi des risques pour l’État, les entreprises et les citoyens, avec l’émergence de nouvelles failles, souvent exploitées à des fins malveillantes.

Risques liés au COVID-19

La pandémie de COVID-19 a poussé de nombreuses entreprises à privilégier le travail à distance pour maintenir leur activité. Une transition brusque qui comporte son lot de risques en matière de cybersécurité et pousse les sociétés à s’adapter à un modèle de communication à distance : mail, chat, vidéoconférence, tout cela sans la présence des équipes techniques. Pour mesurer l’impact de ce passage forcé au télétravail et les risques associés en matière de sécurité informatique, la société Malwarebytes a sondé plus de 200 responsables informatiques ou de cybersécurité aux États-Unis. 

Malwarebytes a attiré l’attention sur le fait que 28 % des salariés ont reconnu avoir utilisé leurs équipements personnels — ordinateur, tablette, mobile — pour effectuer des tâches relatives à leur travail. Un comportement à risque susceptible de créer de nouvelles opportunités de cyberattaques pour les pirates. 

Si les organisations se sont adaptées tant bien que mal au contexte de la COVID-19, les pirates aussi. Malwarebytes explique que la pandémie a poussé les pirates à adopter une nouvelle approche consistant à cibler les équipements personnels pour accéder aux systèmes professionnels. La peur suscitée par la COVID-19 est d’ailleurs l’un des éléments sur lesquels se sont appuyés les pirates pour mener des attaques de phishing.

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QUELQUES BONS REFLEXES

La sécurité numérique, ce sont avant tout des pratiques et des comportements simples à adopter au quotidien, chez soi ou au travail. Voici quelques premiers bons réflexes pour se sécuriser :

  • Ne jamais cliquer sur des liens suspects, ne jamais télécharger de pièces jointes venant d’un expéditeur inconnu ;
  • Choisir des mots de passe complexes et les changer régulièrement;
  • Penser à faire des sauvegardes journalières ;
  • Effectuer des mises à jour.
  • Ne pas trop partager trop d’informations sur les réseaux sociaux. Les pirates peuvent utiliser vos informations personnelles pour deviner ou réinitialiser votre mot de passe.
  • Évitez d’utiliser le wifi public non sécurisé. Faites attention aux informations que vous envoyez via le wifi public, notamment les restaurants ou les hôtels, car elles sont notoirement non sécurisées.
  • Assurez-vous qu’un site Web est sécurisé avant de saisir les informations de votre carte de paiement, notamment en vérifiant que l’URL se termine par «https».
  • Assurez-vous que vous disposez d’un logiciel antivirus sur votre ordinateur.

Article by Christian Aguessy

OCTOBRE ROSE

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Reconnaissable par son mythique ruban rose, la campagne Octobre Rose est l’occasion de sensibiliser au dépistage du cancer du sein et de collecter des dons pour soutenir la recherche contre la maladie.

QU’EST CE QUE L’OCTOBRE ROSE ?

Depuis 1994 en France, Octobre Rose est une campagne annuelle qui permet de sensibiliser le grand public au dépistage du cancer du sein et de récolter des fonds pour la recherche médicale et scientifique. Octobre Rose est une occasion de mettre en lumière celles et ceux qui combattent cette maladie, d’intensifier l’information et la sensibilisation et de réunir encore plus de fonds pour aider les chercheurs, les soignants.  

Depuis 2014, de grands évènements ont marqué les différentes campagnes d’octobre, et cette année encore, la Tour Eiffel comme de nombreux monuments dans le monde s’illuminera de rose pour accompagner la campagne annuelle de l’Association et ainsi lancer de manière forte et symbolique la 27ème campagne d’Octobre Rose.

Du 1er au 31 octobre, professionnels de santé, ONG et associations sont rassemblés à travers le monde autour de l’information sur le dépistage du cancer du sein. En France, 650 000 femmes sont atteintes d’un cancer du sein ou ont été touchées par cette maladie, 54 000 nouveaux cas de cancers du sein sont diagnostiqués chaque année et 12 000 femmes en décèdent. Et au Bénin ?

On estime qu’1 femme sur 8 sera touchée par le cancer du sein au cours de sa vie, d’où l’importance d’un dépistage précoce. Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.

ACTIONS ET INITIATIVES

Des initiatives comme des courses, des ventes aux enchères, des collectes de soutien-gorges et d’autres événements sont organisés pour permettre de récolter des fonds au profit de la recherche médicale et scientifique.  Des campagnes de dépistages gratuits ou à prix réduits sont également proposés à travers la France. L’intégralité des fonds levés pendant cette période sont entièrement reversés aux associations qui aident et accompagnent les personnes atteintes du cancer ainsi qu’à la recherche. 

Octobre Rose est aussi une campagne internationale. Son équivalent anglo-saxon est le National Breast Cancer Awareness Month. De nombreux monuments historiques du monde entier se parent de rose pour montrer leur soutien et leur engagement contre le cancer du sein : Palais Présidentiel d’Argentine, Water Cube en Chine, Cathédrale San Miniato de Florence en Italie, Cathédrale de Basilia au Brésil, Pink Tokyo Tower au Japon, Aéroport J.F Kennedy à New-York aux Etats-Unis…

Au Bénin, chaque année depuis 2018, l’ONG Sos cancer Bénin avec le soutien de l’Association franco-béninoise de lutte contre le cancer et de l’Association des sages-femmes du Bénin organisent des évènements et des sensibilisations notamment des dépistages gratuits.

ORIGINE DU RUBAN ROSE

L’américaine Penney Laingena été la première femme à utiliser le ruban comme un symbole en 1979 : elle accrochait des rubans jaunes aux arbres pour demander la libération de son mari, retenu en otage en Iran. Au début des années 90, le ruban rouge, couleur de la passion et du sang, symbolise la lutte contre le virus du Sida. En 1992, Alexandra Penney, rédactrice en chef du magazine Self, imagine un ruban rose pour désigner le combat contre le cancer du seinet demande à l’entreprise Estée Lauder de le distribuer dans ses magasins de New York. Evelyn Lauder, vice-présidente de la société de cosmétiques, surenchérit en promettant de mettre des rubans sur tous les comptoirs Estée Lauder, ainsi que les magasins de cosmétiques du pays.

Le rose du ruban choisi par l’entreprise Estée Lauder est le rose 150, « l’une des couleurs best-sellers » de chez Offray, la plus grande entreprise de rubans au monde. « Une couleur féminine, douce, joyeuse et qui évoque la bonne santé, tout ce que ce cancer n’est pas », constate l’association Breast Cancer Actionqui milite contre le cancer du sein. Aujourd’hui, le ruban rose est le symbole international de la lutte contre le cancer du sein. Porter un ruban rose permet de marquer son engagement dans la lutte contre le cancer du sein et sa solidarité avec les malades.

Article by Christian Aguessy