La conscience professionnelle est définie comme « le soin que l’on porte à son travail, à faire son métier. » C’est donc notre implication dans notre travail, notre motivation et notre façon de prendre ou non des initiatives, d’être constructif et aussi c’est le fait d’avoir du plaisir à travailler. Quelqu’un qui fait bien son travail est satisfait, a de l’estime pour soi, et attend de la reconnaissance.
Le travail bien fait est égale à la conscience professionnelle
Donc travailler, c’est bien mais bien travailler c’est mieux. C’est cette notion de travail « bien fait » que l’on appelle la conscience professionnelle.
Mais moi je me pose la question chaque jour que je passe à travailler dans mon cher pays le Bénin (pardon pardon) : qui a encore [ou a déjà eu, on peut se poser la question] une conscience professionnelle de nos jours dans ce pays ?
J’aime le travail bien fait, je ne laisse jamais aucun dossier en suspens avant de quitter le bureau et je porte les projets qu’on me confie comme si ma vie en dépendait … parfois même un peu trop ! Mais parfois [souvent] je me sens seule à avoir cette implication et cette motivation. Et je ne comprends pas. Qui aime le travail mal fait ? Qui s’en fout au point de pouvoir foirer totalement une campagne ou un projet car il n’est pas impliqué ?
Nous passons 90% de notre temps au travail. Comment ne pas prendre ses responsabilités, s’impliquer, s’assumer, s’autonomiser, être positif et prendre du plaisir à faire son travail ? Le travail bien fait c’est aussi une question de respect. Respect envers soi-même d’abord mais aussi envers ses collègues, sa hiérarchie, ses clients, ses partenaires et ses fournisseurs. Car cela peut aller plus loin … un travail mal fait- sans conscience professionnelle- peut avoir des répercussions sur l’ensemble de ces personnes là ! C’est “un marqueur fort dans le fonctionnement d’une équipe”. Si la conscience professionnelle fait partie des moteurs de cette équipe, elle encourage l’esprit d’initiative et la cohésion. Car on a aussi besoin de pouvoir compter les uns sur les autres et de se sentir solidaires pour avancer !
En tout cas si chacun de nous avait une conscience professionnelle … même minime … les choses iraient mieux. Car travailler, c’est bien mais bien travailler c’est mieux.
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