NAITRE – GRANDIR – S’EPANOUIR

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NAITRE – GRANDIR – S’EPANOUIR : Le développement intellectuel des enfants

Le développement affectif, social et physique des enfants en bas âge a un impact direct sur leur développement et sur l’adulte qu’ils deviendront. Il est donc important de bien comprendre la nécessité d’investir chez les enfants très jeunes afin de maximiser leur bien-être futur.

Les premières années sont d’une grande importance puisque ce qui survient pendant la petite enfance peut influencer tout le reste de la vie. La science nous montre ce dont les enfants ont besoin et de quoi ils doivent être protégés pour se développer sainement. Les relations stables, bienveillantes et empreintes de tendresse ainsi que les expériences enrichissantes vécues pendant les premières années ont des bienfaits durant toute la vie sur l’apprentissage, le comportement et la santé physique et mentale. C’est pourquoi une démarche qui accorde tout autant d’importance au développement affectif, social, cognitif et langagier est à privilégier pour préparer adéquatement tous les enfants à réussir sur les plans scolaire, professionnel et communautaire.

Mais il ne faut jamais oublier que chaque enfant est unique et développera certaines aptitudes plus que d’autres : manuelles – artistiques – de concentration- de créativité- techniques- sportives- etc. Les parents doivent être là pour favoriser le développement de ces aptitudes et ne pas chercher à faire rentrer son enfant dans un moule … c’est toujours un échec. Un enfant manuel n’ayant pas de grandes aptitudes de concentration ne pourra pas faire de longues études scientifiques par exemple, et un enfant plus intellectuel n’ayant pas l’esprit de curiosité artistique et créative ne pourra pas réaliser des études découlant sur un métier manuel ou artistique.

Favoriser le développement sain de l’enfant

L’importance des premières années

Le développement pendant la petite enfance établit les bases de l’apprentissage, du comportement et de la santé pour le reste de la vie. Les expériences que nous avons pendant cette période façonnent le cerveau et notre capacité d’apprendre, de s’entendre avec les autres et de composer avec le stress et les défis quotidiens.

À la naissance, les nouveau-nés ont tous un cerveau et des structures cérébrales très semblables. Il y a des périodes critiques pendant le développement d’un enfant au cours desquelles le cerveau crée des connexions pour des aptitudes bien précises. Les enfants qui sont bien soutenus et valorisés sur le plan physique, affectif, social et intellectuel établiront une multitude de connexions neuronales qui leur serviront tout au long de leur vie. L’intérêt et la curiosité de l’enfant sont les vecteurs qui favorisent la création de nouvelles connexions qui leur permettent d’acquérir de nouvelles aptitudes. C’est à l’aide des aptitudes déjà acquises que l’enfant peut en acquérir de nouvelles. L’environnement de l’enfant peut nourrir et stimuler son intérêt et sa curiosité. Le développement du cerveau pendant la petite enfance détermine les compétences sociales et physiques, les aptitudes cognitives, le bien-être affectif et les aptitudes pour la langue, l’écriture et la lecture, en plus d’être un marqueur du bien-être à l’école et de la résilience dans la vie. Effectivement, des parents qui lisent beaucoup, ne regardent pas la télévision, impliquent leurs enfants dans leurs discussions sur l’actualité, la politique ou autres, leurs expliquent les choses, développement leurs esprits critiques favorisent clairement d’autres aptitudes que des enfants qui sont plus habitué à être proches de la nature, de l’art, des activités sportives ou manuelles.

Le développement de l’enfant est cumulatif de nature. Un environnement valorisant et stimulant favorisera les aptitudes pour l’apprentissage qui, à leur tour, permettront à la curiosité et à la créativité de foisonner et même d’ouvrir des possibilités en dépit des interventions biologiques. Par contre, adopter une approche attentiste lorsqu’un enfant montre un développement atypique ou un retard dans un domaine peut avoir un impact négatif sur bien des sphères de son développement au fil du temps.

Favoriser le développement sain de l’enfant

Chaque enfant est unique 

Bien que le développement de l’enfant suive une certaine séquence, on observe beaucoup de variations dans l’apprentissage. Les enfants acquièrent des aptitudes à des âges et à des étapes semblables, mais ils ont également beaucoup de poussées de croissance. C’est un peu comme des montagnes russes. Certains enfants atteignent donc des étapes clés de développement plus tôt que d’autres. Chaque enfant est différent et unique. L’environnement dans lequel il évolue est aussi différent et unique.

Les changements qui surviennent dans le développement
de l’enfant au cours des premières années de sa vie sont exceptionnels. Les professionnels ainsi que les personnes qui prennent soin de l’enfant constatent son évolution à mesure que celui-ci commence à sourire, à rire, à s’asseoir, à ramper, à gazouiller et à parler. L’enfant commence à socialiser et à jouer en collaboration avec d’autres enfants.

Le développement du jeune enfant suit habituellement une séquence. L’enfant doit maîtriser une habileté avant de pouvoir
en acquérir une autre. Cela dit, chaque enfant se développe à son propre rythme. Il arrive qu’un enfant prenne plus de temps à maîtriser une nouvelle habileté ou, encore, qu’il semble sauter une étape dans la séquence prévue selon son rythme de développement.

Une orientation professionnelle – des adultes épanouis  

Si l’orientation n’a pas la même signification à 15 ou à 40 ans, les questionnements demeurent cependant identiques : que faire de sa vie professionnelle ? Comment trouver un travail épanouissant et valorisant ? Quelles sont mes compétences personnelles et professionnelles ?

C’est une réflexion personnelle qui doit être avant tout mûrie. C’est tout un processus. Ce n’est pas une décision qui se prend sur un coup de tête ou à la légère. C’est tout un cheminement, un travail de réflexion, sur soi, sur ses envies, sur sa carrière professionnelle. Il faut pour cela se donner du temps. Au risque de débuter sur un échec.

Nous avons connu une longue période où les enfants faisaient obligatoirement le métier de leurs parents. Où les choses sont simples et l’orientation une succession. Et cela est encore beaucoup le cas dans notre beau pays le Bénin. Soit on est destiné à reprendre l’affaire familiale : du pêcheur au notaire en passant par le salon de coiffure, soit les parents mettent toutes leurs chances – et la pression qui va avec- sur leurs enfants pour une réussite « dite sociale » en réalisant des études plus intellectuelles. Et souvent le souhait des parents n’est pas le souhait des enfants, et cela se solde par un échec ou par des adultes frustrés dans leur vie professionnelle qui eux-mêmes reproduiront le même schéma pour leur enfant.

Etre à l’écoute des sensibilités de chaque enfant pour savoir comment l’orienter. Voilà le point important. Chaque enfant est différent et tous ne peuvent rentrer dans la même « case » ou la «case» que l’on souhaite. Effectivement, la filière et in fine le métier choisi, doit être en adéquation avec les forces et aptitudes de chaque enfant et doit être choisi par eux-mêmes avec le conseil de professionnels.

Article by Virginie Palmier

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