Rubrique santé

LE DIABETE

woman with diabetes checking her blood sugar

Si l’on en croit les prévisions, on comptera 41 millions de diabétiques en 2045 sur le continent africain. Avec une augmentation de 156 % des cas en moins de trente ans, l’Afrique sera alors la région du monde avec la plus forte progression de diabète. Une véritable bombe à retardement pour l’Afrique, et une menace pour la santé mondiale.

Le diabète est une maladie chronique qui persiste toute la vie. La prise en charge correcte de la maladie par le patient lui-même, avec l’aide de son médecin, doit permettre d’en éviter les complications. Le diabète est responsable de mauvais états de santé et de décès prématurés. Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (aussi appelé glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie. Il est causé par un manque ou un défaut d’utilisation d’une hormone appelée insuline.

L’insuline, fabriquée par le pancréas, est présente en permanence dans le sang. Son rôle est de maintenir la glycémie autour de 1 g/l lorsque les apports de sucre sont importants. Lorsque le taux de sucre s’élève, par exemple après un repas, le pancréas produit plus d’insuline pour ramener le taux de sucre dans le sang à un niveau normal. Si l’insuline est en quantité insuffisante ou si elle est inefficace, le sucre s’accumule dans le sang et la glycémie augmente de façon excessive (hyperglycémie)

TYPES DE DIABETE

Elle est une maladie qui, en l’absence de traitement approprié, peut être à l’origine de graves complications. Le diabète peut être de différents types : type 1 et type 2.

Le diabète de type 1, insulino-dépendant est aussi appelé diabète maigre car l’un de ses premiers symptômes est l’amaigrissement, ou diabète juvénile parce qu’il touche souvent les enfants. Il compte pour environ 10 % des cas et il est traité obligatoirement par l’insuline. Les symptômes sont généralement une soif intense, des urines abondantes, un amaigrissement rapide.

Le diabète de type 2, non insulino-dépendant est aussi décrit sous le nom de diabète gras ou diabète de la maturité, puisqu’il survient souvent autour de la cinquantaine chez des personnes en surpoids. Il compte pour environ 90 % des cas. Indolore, le développement peut passer longtemps inaperçu : on estime qu’il s’écoule en moyenne 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. Il est traité par régime, plus médicaments pris par voie orale si nécessaire, et éventuellement insuline, après quelques années d’évolution. Le diabète de type 2 est en constante évolution dans le monde.

AU BENIN

Nous connaissons une transition alimentaire sans précédent au Bénin depuis plusieurs années : la nourriture traditionnelle est de plus en plus remplacée par des produits industriels, trop gras, salés et sucrés. Les sodas, biscuits, bonbons et snacks sont en effet omniprésents sur les petits étals disséminés au bord des vons. A Cotonou, la promotion de l’activité physique démarre doucement. Les femmes sont les plus touchées par le surpoids et l’obésité, or ce sont celles qui font le moins d’activité, surtout dans les milieux les moins aisés. 


Malgré la recherche médicale qui avance tous les jours, le diabète reste une maladie qui se soigne très bien mais qui ne se guérit pas. Il faut donc, toute sa vie, se surveiller, garder de bonnes habitudes alimentaires, pratiquer une activité physique et prendre régulièrement son traitement. Un diabétique peut donc être un malade en bonne santé ! 

Article by TolAniKE

Lombalgie ou le mal du dos dans notre rubrique santé

Lombalgie ou le mal du dos

La réflexologie plantaire, la thérapie naturelle et innovante par excellence

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 76 % de personnes actives souffrent du mal de dos et d'après une enquête conduite par la boutique du Dos - Opinion Way", les lombalgies sont la première cause d’invalidité avant 45 ans. En entreprise, elles représentent 19% des accidents de travail et des maladies professionnelles. Des chiffres dévoilés par la branche risques professionnels de l’assurance maladie, l’affirmation «J’ai mal au dos» est une plainte qui est devenue très courante ces dernières années. Le mal de dos n’est donc pas un problème anodin. Et au vu des ennuis et douleurs qu'il cause pendant des années voire des décennies, il est nécessaire d’adopter dès maintenant une méthode de prévention.

Signes et causes du mal de dos

Le mal de dos commence un matin au réveil. La sensation d'une sorte de pointe en acier qui s’enfonce dans votre dos vous saisit. On se dit d’abord que ce n’est rien de grave. Mais la douleur devient de plus en plus vive.

On comprend alors qu’il y a un problème. Certains de vos plus beaux rêves d’avenir s'effondrent. Cette douleur lancinante irradie notre corps et nous pousse à bout. Les lombalgies sont le plus souvent provoquées par un faux mouvement lors du port d’une charge lourde ou par une chute.

Dans le cas d’un accident de trajet, elles peuvent être provoquées par une glissade dans la rue ou par un accident de voiture. En entreprise, les employés passent entre 6 et 7 heures chaque jour assis devant leur poste de travail.

Mais, le problème de dos n’est pas qu’une question de posture devant l’écran. Le mal de dos en entreprise, est généralement la conséquence «d’un cumul de contraintes». Il peut aussi s’agir d’une charge de travail trop lourde due à une réduction de l'effectif dans l’entreprise, d’un temps réduit pour effectuer certaines missions, de la non-utilisation de certaines machines alors qu’elles pourraient soulager le salarié, ou encore du stress.

Les maladies articulaires en général et le mal de dos en particulier, entravent la mobilité et sont une cause majeure d’arrêt de travail. Elles peuvent également accroître indirectement la mortalité cardiovasculaire et aussi par cancer en raison de la sédentarité qu’elles entraînent. Les formes évoluées les plus répandues sont : l’hernie discale et la sciatique.


 

Traitement des lombalgies
Traitement des lombalgies

Traitement des lombalgies

Très souvent, en cas de douleur, notre premier réflexe est de passer des baumes miracles ou de faire l’automédication.

Dans un premier temps, nous sommes convaincus d’aller mieux parce que le médicament a provisoirement masqué la douleur. Mais ce n'est qu'une dangereuse illusion. Prévenir le mal de dos est à la fois une démarche personnelle et collective. Pratiquer un sport et avoir une alimentation équilibrée peut améliorer votre condition physique. Mais, très souvent, par manque de temps ou de motivation, on repousse à plus tard les quelques exercices indispensables sensés aider à affronter plus facilement votre quotidien.

Il est urgent alors d'adopter la réflexologie plantaire, une thé-

rapie naturelle par excellence qui offre la possibilité de prévenir, de traiter, et de soigner le mal du dos. Elle permet aussi de se ressourcer en peu de temps, sans effort physique.

La réflexologie plantaire est pratiquée dans plusieurs pays. Le Bénin n'est heureusement pas laissé sur le carreau. L’Organisation Non Gouvernementale «La maison de la santé», se veut une panacée.

 

ONG La Maison de la Santé
ONG La Maison de la Santé

Article by Virginie

Garder la forme grâce à l’art

DESSIN

Dessiner est une activité que tout le monde a réalisé au moins une fois dans sa vie. Quand nous sommes enfants, le dessin prend de l’importance, parce qu’il devient une forme d’expression et de communication (parfois pour des enfants  n’ayant même pas acquis le langage parlé).

Et vous ? Est-ce que vous dessinez ? Utilisez-vous le dessin comme forme d’expression ou seulement pour le plaisir ? Saviez-vous que le dessin possède beaucoup de bienfaits positifs sur notre santé ?


 

Les bienfaits communicatifs

Le dessin nous aide à communiquer, puisqu’il nous permet d’exprimer d’une manière différente ce que nous ressentons, nos souhaits, notre vision des choses, etc. Grâce au dessin, nous pouvons manifester beaucoup de sentiments, d’émotions et de pensées. Cette forme d’expression est particulièrement importante pour les personnes handicapées ayant des déficits de communication, les personnes timides ou celles qui ne sont pas capables de communiquer verbalement de façon fluide et naturelle.

Les bienfaits moteurs

L’usage de différents outils pour dessiner, comme les crayons, les fusains ou les pinceaux, aide à développer la motricité fine, notamment chez les enfants. La maîtrise et la prise avec les mains se perfectionnent au fur et à mesure que nous travaillons cette capacité. Chez les personnes adultes, la motricité fine est renforcée.

Les bienfaits sur le cerveau

Notre cerveau participe activement à l’activité de dessin. L’hémisphère gauche de notre cerveau, responsable de diverses tâches de nature logique, est activé, ainsi que l’hémisphère droit, responsable de la créativité et de l’imagination. Ainsi, lorsque nous dessinons, le cerveau travaille et sa capacité est développée.

Les bienfaits sur la santé mentale

Dessiner fait beaucoup de bien à notre santé mentale. D’une part, le dessin favorise la concentration et nous aide à l’acquérir, puisque lorsque nous dessinons, il faut être concentré sur ce que nous voulons transmettre, et non pas sur d’autres choses. D’autre part, il nous permet de nous distraire des problèmes ou des situations difficiles que nous vivons, parce que nous réalisons une activité détendue qui permet de faire des compositions libres et à notre rythme.

Les bienfaits pour notre plaisir et notre moral

Nous pouvons dessiner en compagnie d’autres personnes, ce qui favorise les relations d’amitié et permet de passer de bons moments avec nos amis. Il s’agit d’une façon de rester éveillé et détendu pendant que nous faisons travailler notre cerveau et que nous nous amusons en même temps.

 

Article by Virginie

La florathérapie

FLORITHERAPHIE

Quels sont les pouvoirs des fleurs ? Ces douces guérisseuses se laissent volontiers apprécier en baumes ou en tisanes. Les fleurs ont un pouvoir extraordinaire, celui d’influer sur nos émotions. De plus en plus utilisée pour chasser les émotions négatives ou redresser les troubles de la personnalité, la florathérapie fait appel aux vertus des élixirs
floraux. Ce concept a essentiellement été mis au point le docteur Edward Bach en 1930. Il a observé la nature et a relevé des correspondances entre certaines plantes et les maladies et symptômes psychiques annonciateurs.


 

Aujourd’hui, on associe souvent la florathérapie aux fameuses fleurs de Bach qui font de plus en plus d’adeptes. Ce concept assez particulier repose sur
l’utilisation d’élixir floral pour retrouver un mieux-être. Comme la vie est faite de hauts et de bas, nos émotions jouent aussi aux montagnes russes. De nombreuses situations peuvent devenir pesantes et difficiles à vivre au quotidien, si bien que l’on est souvent submergé d’émotions négatives. Cette énergie négative crée alors du stress, nous
épuise et met le moral au plus bas.

De la pression au travail aux problèmes avec les enfants, en passant par la peur de passer un examen, plusieurs situations sont à l’origine d’une fragilité émotionnelle. Pour y remédier de façon naturelle, la florathérapie s’impose comme une solution intéressante. En outre, les élixirs floraux ne présentent aucun danger, même utilisés sur les enfants ou les personnes âgées. On les utilise généralement en application externe, à raison de quelques gouttes par jour, mais il est aussi possible de les mélanger à de l’eau de source. L’idée est simple : une fleur est associée à une émotion ou un état précis.


 

Le succès de la florathérapie

Depuis 1986, date de leur apparition en Europe, les élixirs floraux connaissent un succès grandissant. Si les florathérapeutes sont de plus en plus nombreux, psychologues, homéopathes, kinésithérapeutes préconisent aussi les Fleurs de Bach en complément de leur pratique. Les boutiques vendant les élixirs se multiplient et les déclinent désormais en crèmes, pastilles, soins du corps, parfums… Au point de nous faire oublier l’esprit pionnier de cette médecine “corps et esprit” du docteur Bach, sa dimension foncièrement spirituelle et le travail sur l’ouverture de conscience qu’elle implique.

Pour le docteur Bach, la maladie physique ou psychique étant un signal d’alarme de nos souffrances, il nous faut identifier les émotions qui bloquent la libre circulation de l’énergie vitale et nous empêchent de nous sentir bien. Ainsi Edward Bach invitait-il ses patients à effectuer un travail d’introspection en s’interrogeant : « Qu’est-ce que je ressens vraiment dans cette situation ? » Car ce n’est pas l’événement qui est à interroger, mais les émotions qu’il génère en nous. Un licenciement, par exemple, pourra déclencher du désespoir chez l’un, de la colère doublée d’une envie de se venger chez l’autre. Un état de grande fatigue pourra résulter d’un

manque de motivation, d’un surmenage, ou encore d’une résignation face à l’adversité. Pour retrouver vitalité et harmonie intérieure, il est essentiel d’identifier et de nommer les émotions négatives qui non seulement nous vident de toute énergie, mais nous coupent de notre nature profonde.

Les fleurs du bien-être

Notons que les élixirs floraux ne sont pas des médicaments. Ils peuvent donc tout à fait être utilisés en complément d’un traitement. En florathérapie, le principe est de choisir des élixirs selon votre état du moment. Bien évidemment, vous pouvez mélanger plusieurs élixirs. Toutefois, il est déconseillé d’utiliser plus de six élixirs simultanément. La liste des élixirs floraux pouvant être utilisés dans le cadre de la florathérapie est longue.

  • Pour les personnes surmenées, l’olivier est tout indiqué.
  • Pour faire face à un choc violent, vous pouvez prendre de l’étoile de Bethléem.
  • La moutarde est par ailleurs indiquée contre la déprime et le découragement.
  • Pour les éternels insatisfaits d’eux-mêmes, le pin sylvestre est une solution.
  • Pour ceux qui vivent une angoisse au quotidien, comme la perte de confiance en soi, l’indécision et le manque de motivation, il y a le plumbago et le scléranthe.

Article by Virginie

La chirurgie esthétique

Chirurgie esthétique

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 30 des femmes âgés de 65 Sa fréquence augmente avec l’âge, mais de nos jours, elle touche des ans à 75 ans souffrent d’hypertension artérielle. % des hommes et 50 % populations de plus en plus jeunes. Selon l’organisme Hypertension Canada, plus de 9 Canadiens sur 10 souffriront d’hypertension s’ils ne modifient pas leur mode de vie. Si la situation ne s’améliore pas, on estime qu’en 2025, le nombre d’hypertendus dans le monde aura atteint 1,56 milliard d’individus, soit une augmentation de prévalence de 60 %.

Parfois, le sport n’est pas suffisant pour corriger les excès de graisses stockés dans le ventre, les cuisses ou les fesses. La chirurgie esthétique peut offrir une alternative avec des résultats notables. Pour corriger l’aspect disgracieux de la peau de son corps, l’abdominoplastie corrigera les ventres bedonnés, la liposuccion diminuera l’amas de graisse et l’aspect de peau d’orange. D’autres techniques, plus douces, et qui relève plus de la médecine esthétique pourront relancer la circulation sanguine donc l’élimination des graisses. Ces techniques douces, que sont le palper rouler et le drainage lymphatique, sont parfois aussi conseillées suite à des opérations esthétiques telles que la liposuccion.

Le visage porte la marque du temps qui passe et souvent certaines corrections permettent d’obtenir un visage rajeuni et raffermi. L’affaissement du visage et l’apparition des rides peuvent être retardés ou corrigés avec un lifting du visage. Mais il existe aussi d’autres techniques plus soft (peeling, fils tenseurs etc.).

En chirurgie esthétique, comme en chirurgie traditionnelle, le patient doit toujours être informé des risques qu’il encourt. Même s’ils sont rares, ces problèmes ne doivent pas être occultés. Ils peuvent résulter, de l’erreur humaine, de l’opération elle-même ou bien des désirs inappropriés du patient. Dans ce cas, c’est au praticien de savoir dire non.

La chirurgie esthétique n’est qu’une des nombreuses applications de la chirurgie plastique. Correspondant à une demande de la personne qui souhaite y avoir recours, la chirurgie esthétique n’est motivée ni par une pathologie ni par ses séquelles, mais par les conséquences morphologiques. La chirurgie esthétique ne peut être pratiquée que par des chirurgiens compétents dans le territoire anatomique de leur spécialité (par exemple paupières par un chirurgien ophtalmologiste, ou rhinoplastie par un chirurgien ORL). Les actes médicaux à visée esthétique ne peuvent être « effractifs » selon la définition de l’Académie de Médecine (qui définit l’acte « chirurgical » comme « un acte médical effractif, à visée diagnostique ou thérapeutique, dont la réalisation est confiée à un membre d’une profession médicale ayant été dûment formé et validé dans une spécialité chirurgicale officielle, acte effectué dans les conditions réglementaires en vigueur ») et ne peuvent introduire dans l’organisme, par effraction ou injection, de matériels ou de substances non résorbables. Ces actes médicaux ne peuvent être éventuellement pratiqués que par les mêmes chirurgiens ou par les médecins spécialisés en dermatologie. Seule la qualification hospitalo-universitaire et ordinale donne le droit d’exercice, les diplômes d’université n’étant que des formations complémentaires.

Chirurgie esthetique

Article by Virginie

L’hypertension

Hypertension artérielle

Quelques chiffres

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 30 % des hommes et 50 % des femmes âgés de 65 ans à 75 ans souffrent d'hypertension artérielle. Sa fréquence augmente avec l’âge, mais de nos jours, elle touche des populations de plus en plus jeunes. Selon l’organisme Hypertension Canada, plus de 9 Canadiens sur 10 souffriront d’hypertension s’ils ne modifient pas leur mode de vie. Si la situation ne s’améliore pas, on estime qu’en  2025, le nombre d’hypertendus dans le monde aura atteint 1,56 milliard d’individus, soit une augmentation de prévalence de 60 %.

L'hypertension artérielle, ou haute pression sanguine, se caractérise par une pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères. En situation de stress ou durant un effort physique, il est normal que la tension artérielle s’élève. Mais chez les personnes hypertendues, la tension reste élevée en tout temps, même au repos ou en l’absence de stress. À long terme, l’hypertension artérielle est un important facteur de risque pour plusieurs maladies. Comme l'hypertension artérielle ne s’accompagne généralement d’aucun symptôme, un nombre important d’hypertendus ignorent leur état - c’est d'ailleurs pourquoi on la surnomme le « tueur silencieux ».

L'hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus fréquente et en représente le facteur de risque le plus important. L'idée de surveiller sa tension artérielle est encore insuffisamment ancrée dans l'esprit de millions de personnes.

La pression artérielle, parfois appelée à tort "tension nerveuse", correspond à la pression exercée par le sang, pompé par le cœur contre les parois des artères. La pression artérielle représente la force qui permet de faire circuler le sang à travers tous les organes. En cas d'hypertension artérielle, lorsque la tension est trop élevée, le cœur doit alors fournir plus d'efforts. L'hypertension artérielle signifie que les chiffres de pression artérielle sont anormalement élevés.

La pression artérielle se décompose en 2 valeurs, la pression artérielle systolique, la maximale et pression artérielle diastolique, la minimale. La pression artérielle s'exprime donc par deux chiffres. Les valeurs de pression artérielle, plus communément appelée tension artérielle, sont indiquées en cm de mercure (Hg).

  • On parle de pression artérielle normale quand elle est inférieure à 14/9 ou 140/90 mmHg,
  • La pression artérielle systolique ne doit pas être supérieure au chiffre 15.
  • La pression artérielle diastolique ne doit pas être supérieure au chiffre 9.

L'hypertension artérielle est définie par une valeur supérieure à 14/9.

Les types d’hypertension artérielle et leurs causes

L'hypertension primaire (ou « essentielle ») représente environ 90 % des cas. Elle est causée par une multitude de facteurs dont les effets s’accumulent avec les années. Les principaux sont liés à l’âge, à l’hérédité (surtout pour les hommes) et aux habitudes de vie. Ainsi, l’obésité, la sédentarité, le tabagisme, l’abus d’alcool et le stress contribuent à l’hypertension artérielle. Ce type d’hypertension apparaît le plus souvent graduellement à partir de 50 ans, mais peut aussi survenir avant cet âge.
 
Une forte consommation de sel est également associée à une élévation de la pression artérielle. Or, selon une enquête menée par Statistique Canada, plus de 85 % des hommes et 60 % des femmes ont un apport en sel ou sodium qui dépasse la limite supérieure recommandée de 2 300 mg par jour1. Voir le tableau complet de l’apport maximal toléré du sodium.

 

L'hypertension secondaire peut résulter d’un autre problème de santé, comme un problème rénal ou endocrinien ou une anomalie congénitale de l’aorte. Elle peut aussi provenir de l’usage fréquent de certains médicaments, par exemple les anti-inflammatoires, qui créent une rétention d’eau et de sel, les bronchodilatateurs, qui ont un effet stimulant sur le coeur et les décongestionnants nasaux, en raison de l’éphédrine qu'ils contiennent (une substance dont l’effet ressemble à celui de l’adrénaline sécrétée en situation de stress). Elle peut aussi provenir de la consommation de drogues illégales, telles la cocaïne et les amphétamines. L’hypertension secondaire apparaît plus soudainement et la tension artérielle est souvent plus élevée.

 

Diagnostic

Avant d'établir un diagnostic d’hypertension artérielle, le médecin mesure la tension artérielle à quelques reprises, durant des visites successives. En effet, elle peut varier au cours de la journée en fonction des activités, et varier d'une fois à l'autre. Il est assez fréquent que, sous l’effet du stress ou de la nervosité, la tension grimpe de façon significative lorsqu'un patient entre dans le cabinet de son médecin et que sa tension redescende lorsqu'il en ressort. On parle alors du « syndrome de la blouse blanche ». Pour éviter ce type de réaction, le médecin peut proposer au patient de mesurer lui-même sa pression artérielle, chez lui, à l’aide d’un tensiomètre.

 

Symptômes

L'hypertension artérielle est généralement asymptomatique, c’est-à-dire qu’elle n’entraîne aucun symptôme. Toutefois, une pression sanguine très haute (stade modéré ou avancé) et soutenue peut occasionner les symptômes suivants.

  • Des maux de tête accompagnés de fatigue (ces maux de tête sont souvent localisés à la nuque et se manifestent très tôt le matin).
  • Des vertiges ou des bourdonnements d'oreilles.
  • Des palpitations.
  • Des saignements de nez.
  • De la confusion ou de la somnolence.

Des engourdissements ou des fourmillements dans les pieds et les mains.

 

Hypertension arterielle

Article by Virginie