Dossier spécial

LinkedIn

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LinkedIn est un réseau social professionnel créé en 2003 par l'Américain Reid Hoffman et quatre autres associés. Messagerie, création d'un CV en ligne et autres fonctionnalités permettent aux utilisateurs d'entretenir leur réseau professionnel et pour beaucoup de trouver du travail (ou de recruter). Fort de son succès, LinkedIn rassemble aujourd'hui près d'un demi-milliard de profils actifs dans le monde.

Sommaire

  • L’histoire de sa création et de son évolution
  • Le partage de contenu
  • L’autopromotion
  • Comment rendre son profil LinkedIn attractif ?
  • Créer son profil multilingue

Soigner son personnal branding

Welcome to linkedIn

LinkedIn, le réseau

Au début des années 2000, l'éclatement de la bulle Internet marque les esprits. Les investisseurs, autrefois emballés par le numérique, deviennent frileux. Et quand nombre d'entre eux tournent le dos aux valeurs technologiques, d'autres choisissent de miser dessus. C'est le cas de Reid Hoffman. Après plusieurs années passées chez Paypal, ce pionnier de la Silicon Valley a une idée : créer un réseau social à usage professionnel.

La société, baptisée LinkedIn, est lancée aux Etats-Unis en mai 2003 par Reid Hoffman et quatre autres associés. A la croisée du réseau social et du recrutement en ligne, le concept est révolutionnaire. A l'époque, MySpace n'en est qu'à ses débuts et Facebook n'a même pas encore vu le jour. En faisant le pari d'une clientèle uniquement professionnelle, le réseau confortera sa position sur le marché en se démarquant de ces potentiels concurrents.

Trois ans seulement après sa création, la firme californienne devient bénéficiaire avec un modèle économique qui repose sur trois source de revenus. D'abord les services de recrutement que payent les entreprises à la plateforme pour en faire l'usage. Ensuite, les abonnements qui permettent à l'utilisateur d'accéder à des fonctionnalités supplémentaires et enfin, la publicité.

Devenue solide financièrement, la plateforme va se développer à l'international, notamment en France où son concurrent Viadeo est déjà bien implanté. Grâce à cette politique, sa croissance annuelle dépasse les 75% pendant plusieurs années consécutives. Mais c'est en 2011 qu'elle prend un tournant majeur.

A cette époque, LinkedIn compte près de 100 millions de membres quand Facebook en concentre six fois plus. Mais ces chiffres ne vont pas impressionner les dirigeants de cette start-up. Reid Hoffman et ses collègues vont frapper un grand coup en réussissant la première introduction en Bourse d'un réseau social. D'autres géants du Web s'y sont frottés avant et y ont laissé des plumes – Facebook y compris – mais ici l'opération est un succès.

Au fil des années, LinkedIn a continué son développement à l'international tout en rachetant de plus petits concurrents, des start-up majoritairement à l'instar de Lynda.com, une entreprise américaine de ressources pédagogiques. LinkedIn sera finalement victime de son succès en 2016 quand le géant Microsoft mettra la main dessus pour 26,2 milliards de dollars. Une opération cruciale pour la diversification du groupe qui lui a permis, depuis, de booster son développement.

LinkedIn, le partage de contenu

Sur les 260 millions qui y sont réellement actifs, 1% seulement partagent du contenu.

En 2011, une étude du New York Times expliquait que la publication de contenu sur les réseaux sociaux, est avant tout portée par une motivation relationnelle. Les répondants étaient 94% à privilégier des partages pouvant être utiles à d’autres, 84% à soutenir des causes qui leur tenaient à cœur et 78% à vouloir maintenir un lien avec les membres de leur réseau.

Et c’est toujours le cas en 2020, si on en croit les critiques émises contre les contenus postés sur LinkedIn, qui feraient carrément fi de ces besoins fondamentaux. La plateforme exerce une pression muette sur ses utilisateurs : celle de poster des contenus à « valeur professionnelle ajoutée », avec pour corollaire la crainte d’être jugé pour un post qui sort de la norme ou celle de ne pouvoir s’exprimer de façon un peu plus vraie.

 

Et c’est sans parler des profils improbables qui pullulent sur le réseau professionnel. Le monde anglo-saxon parle de « broetry », contraction de « bro » (frère, pote) et « poetry » (poésie) pour parler de la tendance de certains à rédiger des posts longs comme le bras, à grand renfort de tags de « potes », histoire de récolter un maximum de likes. Certains comptes Twitter prennent d’ailleurs un malin plaisir à les tourner en ridicule. Mais les choses bougent. Chrissie Zavicar, PDG d’e-Link Consulting et experte LinkedIn, explique que l’authenticité devient un élément-clé de la communication sur LinkedIn. « Depuis environ trois ans, ce genre de posts passent beaucoup moins bien. Les gens en ont marre de ceux qui se vendent ou se surexposent. En résumé, ils ont envie d’échanges un peu plus vrais. »

LinkedIn et les processus de recrutement

Recrutement

De nos jours, LinkedIn joue un rôle important dans les processus de recrutement et, à en croire le grand nombre de pages web et blogues qui y sont consacrés, le résumé des profils apparaît comme un des outils les plus importants pour se démarquer.

Le résumé LinkedIn utilise ce qu’on appelle l’autopromotion professionnelle par la mise en valeur de ses compétences, qualités et forces vis-à-vis de « pairs » ou d’évaluateurs anonymes. S’auto-promouvoir signifie que l’on réfère avec fierté à ses réalisations, que l’on parle directement de ses talents et forces et que l’on s’auto-attribue le mérite de ses succès, l’objectif étant d’être considéré comme compétent et capable.

Linkedin sert à se mettre en valeur comme étant un professionnel compétent, méritant d’être contacté dans le cadre de la construction d’une relation de travail. 

CONSEILS – Comment rendre son profil LinkedIn attractif ?

Profil_linkedIn

Pour obtenir un profil attractif, il est nécessaire de concentrer une partie de ses efforts sur sa présentation. Sa photo de profil doit donc être sélectionnée avec le plus grand soin. D'ailleurs, les profils avec photo sont très largement plus consultés que ceux qui en sont dénués. Autant dire que sa photo de profil revêt une importance toute particulière. Pour attirer l'œil d'un recruteur, il faut éviter les photos de mauvaise qualité ou hors contexte. Sa photo se doit de refléter au mieux sa personnalité, et être adaptée aux codes de son secteur d'activité. D'autre part, il ne faut pas non plus négliger sa photo de couverture. Cette photo "bannière" que l'on retrouve en haut de chaque profil. Celle-ci doit être en lien direct avec le domaine de compétences de la personne et attirer l'œil.

Pour améliorer son référencement dans les pages de résultats Google, il existe une astuce simple, mais assez méconnue : la personnalisation de son URL LinkedIn. Comme pour toutes les pages Web, le profil LinkedIn bénéficie d'une adresse URL propre. Mais celle-ci s'avère généralement compliquée, remplie de lettres et de chiffres qui la rendent quelque peu brouillonne. Le réseau social dispose toutefois de l'option "Modifier le profil public et l’URL" qui permet d'épurer cette adresse et de la rendre beaucoup plus attrayante.

Situé juste en dessous du nom, le titre représente le second élément que le recruteur va lire. Il doit être "accrocheur “et attiser la curiosité. Avec la photo, le titre constitue d'ailleurs un critère d'acceptation -ou de refus- d'une demande de connexion. Si vous cherchez activement un emploi, le titre peut être l'emplacement idéal pour le mentionner. Nombre de demandeurs affichent clairement leur statut "en recherche d'emploi" ou "en recherche de stage", ce qui s'avère judicieux puisque de nombreux recruteurs effectuent ce type de requêtes lorsqu'ils recherchent des candidats.

CONSEILS – Créer son profil multilingue

Utiliser un profil multilingue sur le réseau professionnel LinkedIn permet d'être visible auprès d'employeurs étrangers, tout en démontrant vos capacités dans ce domaine.

Maîtriser l'anglais est souvent indispensable dans de nombreux métiers ou pour travailler avec des collaborateurs étrangers. Créer un profil multilingue permet alors de prouver en toute simplicité que l’on parle couramment cette langue. Il est possible de choisir de mettre en avant ce profil, afin d'être repéré par des professionnels à l'international, si l’on cherche un stage ou un emploi à l'étranger.

Si l'anglais est la langue la plus répandue, le réseau LinkedIn propose des profils dans plusieurs autres langues. Son profil bilingue ou multilingue permet ainsi de mettre en avant ses compétences dans le domaine des langues, couramment utilisées ou plus rares. Chaque utilisateur LinkedIn peut basculer facilement d'un profil à l'autre.

Pour créer un profil bilingue, il suffit de cliquer sur sa photo en haut à droite, puis de suivre ces différentes étapes :

  • Sélectionner Voir le profil puis Ajouter une section au profil.
  • Dans le menu déroulant, cliquer sur Langues prises en charge, puis sur Ajouter un profil dans une autre langue.
  • Renseigner la langue qui vous intéresse. LinkedIn permet de proposer des profils multilingues en anglais, allemand, portugais, arabe, indonésien, roumain, chinois (simplifié), chinois (traditionnel), japonais, italien, russe, espagnol, tchèque, coréen, suédois, danois, malais, tagalog, néerlandais, norvégien, thaï, français, polonais et turc.
  • Remplissez les champs proposés : Nom, Prénom, Titre. Cliquer sur Créer votre profil.
  • Enfin, dans chaque partie du profil en anglais ou dans une autre langue, il faut effectuer la traduction du contenu original.

Il est possible de choisir son profil à afficher de préférence, en français ou anglais. Les utilisateurs peuvent cliquer sur l'onglet anglais (ou autre langue) pour accéder au profil bilingue de la personne. Le réseau social calcule aussi automatiquement la langue de l’interface de connexion LinkedIn de l’internaute, ce qui permet aux recruteurs étrangers d'accéder directement au profil dans leur langue. Dans tous les cas, un profil bilingue sur LinkedIn permet d'illustrer les connaissances de la personne. Il vaut mieux éviter toute traduction si l’on n’est pas capable de converser et d’écrire dans la langue étrangère choisie.

CONSEILS – Personal branding

Que ce soit pour développer une communauté, décrocher un emploi ou simplement partager des informations, le personal branding est devenu une véritable tendance sur les réseaux sociaux.

Depuis l'avènement des réseaux sociaux, tout un chacun a une réputation digitale. Et on peut la tourner à son avantage en mettant au point une stratégie de communication autour d'une marque : nous. Ce personal branding permet de se faire connaître auprès d'un employeur et de se distinguer des autres candidats.

L'un des principaux écueils de cette stratégie de communication est de tomber dans le récit narcissique. Le personal branding consiste à raconter une histoire sur soi, choisie pour faire ressortir des caractéristiques utiles à destination d’une cible (que ce soit un potentiel employeur, un client ou un prospect). Il ne s'agit pas de raconter son quotidien. Chaque partage doit être choisi avec soin. Si on souhaite mettre en avant qu’on est rigoureux, par exemple, évitez les messages humoristiques et privilégiez les informations claires. Pour être efficace sur les réseaux sociaux, mieux vaut publier des posts brefs, avec un contenu de qualité et sourcé, et être attractif visuellement. Une photo illustrant parfaitement son propos ou une vidéo bien choisie donneront plus de poids et de légitimité au post.

Le personal branding peut aussi conduire à perdre sa propre identité pour se conformer à ce que l’audience souhaite. Il ne faut pas chercher à passer pour la personne que l’on n’est pas, car cela pourrait nous desservir face à un recruteur. Choisir ce que l’on partage ne signifie pas déguiser la réalité. L'authenticité est le maître-mot pour apparaître fiable et sûr de vous.

Cette communication autour de sa propre marque permet avant tout de se distinguer de ses concurrents. Dans le cas de plusieurs candidats d'égale valeur, le recruteur fera son choix sur d'autres critères que les qualifications, et c'est dans ce contexte que le personal branding peut faire la différence.

Les réseaux sociaux sont l'occasion de mettre en valeur ses qualités, intérêts, compétences annexes qui nous sont propres et qui ne transparaissent pas forcément dans notre CV ou notre lettre de motivation. Nous pouvons les mentionner sur notre profil LinkedIn pour le rendre attractif. Mais ce qui fera vraiment la différence, ce seront les posts publiés sur les réseaux, mais aussi les différentes plateformes d'offres d'emploi qui fonctionnent à plein. C'est à travers ces infographies, images, vidéos et autres articles que l’on peut mettre en avant ses valeurs, savoir-faire et compétences. C'est une manière de raconter son histoire pour que le recruteur se projette et désire travailler avec nous.

Sources : usine-digitale.fr - challenges.fr

Article by TolAniKE

LES ADDICTIONS

Du plaisir à la dépendance

Alcool, tabac, nourriture, drogue, mais aussi jeux d’argent, écrans, sexe… les addictions peuvent prendre bien des formes. Cela commence par le besoin de se sentir mieux, la découverte de nouvelles sensations. Puis, la recherche du plaisir se transforme peu à peu en véritable descente aux enfers. Quand doit-on s’inquiéter ? Comment retrouver sa liberté ?

Lorsqu’une personne ressent le besoin impérieux de consommer telle ou telle substance ou de s’adonner sans limite à telle ou telle pratique, en dépit des conséquences négatives que cela peut avoir sur sa santé physique ou sur sa vie sociale et personnelle, on peut alors parler de véritable addiction.

« Elle est liée à la vulnérabilité de l’individu face aux signaux de plaisir envoyés par un neurotransmetteur dans son cerveau, explique la Fédération pour la recherche sur le cerveau (FRC). Elle se traduit par des comportements compulsifs incontrôlés et irraisonnés, qui peuvent donc s’appliquer non seulement à des produits mais aussi à des activités telles que le jeu, le sexe, l’exercice physique ou le shopping ».

Tout le monde ne devient pas « addict » du jour au lendemain, au premier contact avec une drogue ou avec un comportement. L’usage, d’alcool ou de drogues, par exemple, commence par être « récréatif », avant de devenir excessif, quand la personne se voit obligée de renouveler de plus en plus fréquemment sa consommation afin de retrouver un état normal et de compenser le manque. Pour finir, l’usage devient pathologique lorsqu’elle perd tout contrôle sur son envie de consommer. Bien qu’elle sache que cela lui fait du mal, elle est prise dans une spirale infernale et perd son libre arbitre. Pour évaluer le degré de dépendance, les médecins du monde entier s’appuient sur des critères précis pour poser leur diagnostic.

Répertoriés dans le « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and statistical manual of mental disorders — DSM) » de l’American psychiatric association, ils sont au nombre de onze :

  • un besoin impérieux et irrépressible de consommer une substance ou de jouer (craving) ;
  • la perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu ;
  • beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu ;
  • une augmentation de la tolérance au produit addictif ;
  • la présence d’un syndrome de sevrage, c’est-à-dire de l’ensemble des symptômes provoqués par l’arrêt brutal de la consommation ou du jeu ;
  • l’incapacité de remplir des obligations importantes ;
  • l’usage même lorsqu’il y a un risque physique ;
  • des problèmes personnels ou sociaux ;
  • un désir ou des efforts persistants pour diminuer les doses ou l’activité ;
  • des activités réduites au profit de la consommation ou du jeu ;
  • la poursuite de la consommation malgré les dégâts physiques ou psychologiques.

La présence de deux à trois critères indique une addiction faible. Entre quatre et cinq, le médecin considère alors que son patient souffre d’une addiction modérée. Dans le cas de six critères ou plus, l’addiction est qualifiée de sévère.

Contrairement aux idées reçues, l’addiction ne reflète pas une faiblesse ou un manque de volonté chez l’individu dépendant. Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l’envahissent, modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale de contrôle du comportement chez ces personnes. Il s’agit donc d’une maladie neurologique qui doit être considérée et traitée comme telle.

Légales ou illégales : un aperçu des addictions les plus répandues

L’alcool et le tabac, tous deux légaux, sont des substances qui rendent très rapidement accros. Le cannabis, illégal en France, présente un moindre potentiel addictif. Les drogues illicites dites ‘dures’, comme la cocaïne, l’héroïne ou l’ecstasy sont quant à elles extrêmement génératrices d’addiction. Paradoxalement, en France, ce sont les deux produits légaux que sont l’alcool et le tabac qui sont les plus meurtriers et qui coûtent le plus cher à la société. On notera également que depuis quelques années, de nouvelles drogues de synthèse se répandent à travers le monde : fabriquées de façon « artisanale », par exemple à partir de produits ménagers en vente libre, elles sont d’autant plus dangereuses que leurs effets sont puissants, leur coût faible et leur composition mal contrôlée.

Jeux, sexe, shopping : peut-on parler de nouvelles addictions ?

Les addictions comportementales telles que le jeu pathologique ou l’hypersexualité font appel aux mêmes stimuli que la prise de substances psychoactives sur le cerveau de l’individu dépendant : le plaisir et le soulagement éprouvés lorsque l’activité est pratiquée sont les mêmes que lors de la consommation de substances. A partir du moment où l’individu n’arrive pas à maîtriser la pratique de l’activité et souffre quand il fait autre chose que cela, on est bien dans un cas d’addiction. Alors, la mémorisation et la simple anticipation mentale de l’expérience, de son contexte, de son environnement ou des personnes liées à sa pratique stimulent les neurones impliqués dans le système de récompense.

Le processus de l’addiction

Tout le monde ne devient pas « accro » du jour au lendemain, au premier contact avec une drogue ou avec un comportement : l’addiction est un processus plus ou moins rapide, qui voit les individus augmenter progressivement la fréquence et la quantité de leur consommation.

  • Les usages dits « récréatifs »

Il s’agit des consommations ponctuelles, éventuellement festives et à des doses restreintes : un verre de vin pendant le repas, une cigarette pendant une pause-café, un joint occasionnel… De plus en plus, ces usages concernent aussi des substances telles que la cocaïne ou l’ecstasy. S’ils ne dérivent pas systématiquement vers l’addiction, ces comportements ne sont cependant pas sans risque : sécurité routière, comportements sociaux à risque, violence, accident de santé…

  • Les usages excessifs

Ce sont les consommations fréquentes d’une quantité non négligeable d’alcool ou de drogues. Ces usages entraînent des modifications au niveau du système cérébral qui, envahi par ces substances, devra retrouver un équilibre pour fonctionner normalement. En cas d’usage de drogues stimulantes comme la cocaïne ou les amphétamines, une sensation désagréable appelée communément « le manque » se fait alors sentir de façon plus ou moins forte selon la substance ingérée. Pour retrouver son état normal l’individu devra renouveler sa consommation. Ces comportements ont une incidence sur la santé physique et mentale de la personne : atteintes au foie, aux poumons, anxiété, dépression, risque suicidaire…

  • Les usages pathologiques

Ils se caractérisent quant à eux par l’incapacité de l’individu à résister à son envie de consommation, bien qu’il soit averti des conséquences néfastes qu’elle aura sur lui et son environnement personnel et professionnel. Les personnes accros sont plus vulnérables aux « messages » de bien-être transmis par la substance à leur cerveau. Ils ne contrôlent plus leur comportement face au produit ou à l’activité à laquelle ils sont accros, la partie de leur cerveau gérant le libre-arbitre étant affectée. Maladies, exclusion, paupérisation et, dans le pire des cas, la mort, sont autant de dangers qui menacent les addicts.

De la consommation à l’addiction : des facteurs de risque multiples

La survenue d’une addiction repose sur trois composantes : l’individu, le produit et l’environnement.

Des facteurs individuels

L’âge, le sexe, la maturité cérébrale, la personnalité et l’humeur d’un individu jouent un rôle important sur son risque individuel d’addiction. L’initiation précoce et le sexe masculin constituent des vulnérabilités spécifiques. Ainsi, commencer à consommer de l’alcool au début de l’adolescence multiplie par dix le risque de devenir alcoolo-dépendant à l’âge adulte, par rapport à une initiation plus tardive vers l’âge de 20 ans. Les personnes anxieuses, au caractère introverti, ou encore avec une tendance dépressive, ont un risque accru de dépendance, tout comme celles avides de sensations fortes.

Sur le plan neurobiologique, le niveau d’activité des neurotransmetteurs qui régissent notre fonctionnement et notre comportement peut varier d’un individu à l’autre et constituer chez certains une vulnérabilité vis-à-vis du risque d’addiction. Des perturbations des systèmes dopaminergique (impliqué dans le circuit de la récompense), cannabinoïde (homéostasie cellulaire) ou sérotoninergique (humeur), notamment, sont associées à une telle vulnérabilité. Cette disparité neurobiologique repose principalement sur des facteurs génétiques. Les gènes influençant le métabolisme des drogues (et donc leur disponibilité dans l’organisme) et ceux intervenant dans le mécanisme de neurotransmission du circuit de la récompense seraient par exemple impliqués. Ainsi, l’allèle A1 du gène du récepteur à la dopamine (DRD2) constituerait un facteur de risque d’addiction, via la « recherche d’expériences » au sens large et des comportements impulsifs ou compulsifs.

Des variations génétiques expliquent aussi en partie la variabilité des effets ressentis par chacun face à une même drogue. Elles peuvent être favorables à l’émergence d’une addiction. Des consommations associées à des sensations agréables et des effets positifs sur le fonctionnement psychique (désinhibition, oubli des problèmes, amélioration des performances…) sont en effet une incitation à renouveler l’expérience. Il en est de même en cas de tolérance spontanée élevée à une substance, avec des effets positifs et modérés.

Des produits/pratiques au potentiel addictif variable

Du côté du produit, l’addiction peut s’installer plus ou moins rapidement : après une ou quelques prises (crack, cocaïne...), plus progressivement, voire très lentement (alcool, jeux…). Tout dépend du potentiel addictif de la substance ou de la pratique, qui dépend lui-même de la nature et de l’intensité de son interaction avec les neurotransmetteurs. Le tabac, puis l’héroïne, la cocaïne ou l’alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente. Concernant les jeux vidéo, ceux « en réseau », notamment en mode multi-joueurs, sont réputés plus addictogènes que les autres.

Des facteurs environnementaux

Enfin, l’influence de l’environnement (stress, contexte social et amical, présence de troubles psychiques…) est aussi déterminante. Par exemple, le principal facteur de risque de dépendance au tabac est d’avoir grandi au sein d’un foyer de fumeurs facilitant l’accès au tabac. De même que l’addiction au cannabis est fortement associée au fait d’avoir eu des amis fumeurs au moment de l’adolescence.

L’ADDICTION AUX JEUX VIDÉO

En 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ajouté le « trouble du jeu vidéo » dans la section consacrée aux troubles liés à des conduites addictives de sa Classification internationale des maladies (CIM). La seule composante de cette catégorie était jusqu’alors l’addiction aux jeux d’argent. Même si cette addiction aux jeux numériques et aux jeux vidéo ne touche qu’une petite partie des 2,5 milliards d’utilisateurs dans le monde (la prévalence est évaluée en moyenne à 4,7 %, d’après 27 études réalisées entre 1998 et 2016 dans 14 pays d’Europe, 8 pays d’Asie du Sud-Est, les États-Unis, l’Australie…*), l’organisation demande à tout joueur de rester « attentif au temps passé sur les jeux, en particulier si ses activités quotidiennes en pâtissent ».

Source : Institut fédératif des addictions comportementales (Ifac) – Ifac-addictions.fr.

LES JEUNES ACCROS AU SMARTPHONE ET À INTERNET

Certains jeunes (et même certains adultes) ressentent de l’angoisse dès qu’ils ne peuvent plus utiliser leur téléphone portable et qu’ils ne sont donc plus connectés aux réseaux sociaux.

Cette dépendance psychologique au mobile a un nom : la « nomophobie » (terme issu de la contraction de « no mobile phone phobia »). Le cabinet d’étude YouGov, révélait en 2015 que 53 % des utilisateurs de téléphone portable au Royaume-Uni ressentaient de l’anxiété en cas de perte, de batterie faible ou d’insuffisance de crédit.

L’usage excessif du smartphone n’est pas à proprement parler une maladie. Dans certains cas extrêmes, il peut néanmoins affecter la vie personnelle, la scolarité ou encore le sommeil, des symptômes qui font penser à une véritable addiction.

Addictions aux jeux d’argent

Être addict aux jeux d’argent présente des risques à bien des niveaux, qu’ils soient financiers, familiaux, professionnels ou personnels. Il est important de déterminer son niveau de dépendance pour mieux se libérer. Il est en effet possible de guérir l’addiction aux jeux d’argent.

La dépendance aux jeux d’argent est une forme d’addiction dite comportementale. Cette notion est établie dès lors que l’activité ne se limite plus au simple plaisir. Devenue excessive, elle n’est plus adaptée à la vie quotidienne, se répète et persiste au point de devenir la seule préoccupation du joueur. L’intéressé devient alors un joueur pathologique. Dans certains cas, il adopte une conduite compulsive. Il est incapable de se libérer de son habitude et de décider librement l’arrêt de son activité addictive. Le jeu d’argent est pour lui une réelle obligation. La dépendance aux jeux d’argent est tout à fait similaire à d’autres formes de dépendance comme celle à l’alcool, à la pornographie ou aux médicaments par exemple.

L’addiction aux jeux d’argent a plusieurs conséquences. Bien entendu, elle entraîne un investissement financier de plus en plus important, voire sans aucune mesure avec les moyens du joueur pathologique.

Les conséquences sont également d’ordre social. Le joueur pathologique s’exclut de son cercle familial et/ou amical, car la pratique du jeu d’argent occupe la majeure partie de son temps. Chaque perte d’argent donne lieu à l’envie irrépressible de tenter de regagner la somme perdue, ou de se « refaire ».

L’addiction aux jeux d’argent peut en outre être constatée chez les personnes qui souhaitent fuir leur quotidien pour diverses raisons : difficultés professionnelles, problèmes de couple, mésentente familiale, insatisfaction personnelle.

Ce type d’addiction risque d’entraîner le joueur pathologique qui a perdu beaucoup d’argent à emprunter à des membres de sa famille ou à des amis. À défaut, il peut se tourner vers des solutions illégales pour tenter de combler ses pertes financières. Parmi ces solutions, on retrouve le plus souvent le détournement de fonds et le vol.

Les joueurs pathologiques sont en grande majorité des hommes, quadragénaires, souvent pères de famille. Ils pratiquent des jeux de hasard pur (roulette, machines à sous) ou de jeux mêlant hasard et stratégie (paris sportifs, poker, black jack). Le point de départ de leur pathologie est toujours un gain initial qui génère une émotion très positive et les incite à rejouer pour revivre ce moment « magique ». Puis le jeu et le gain s’imposent vite comme une manière de se sentir bien. Mais les pertes successives incitent le joueur à retenter inlassablement sa chance dans l’espoir de « se refaire », en augmentant les mises à mesure que les pertes s’accroissent. Les raisonnements deviennent erronés et vont à l’encontre des lois de probabilité que les joueurs connaissent pourtant généralement bien. Il s’écoule généralement plusieurs années entre le début du jeu et le moment où l’addiction est constituée.

S’il existe des traitements qui marchent, le risque de rechute reste élevé pour une personne accro : même des années après l’arrêt de la consommation, le cerveau se souvient des sensations positives, de la récompense qu’il a reçu – ce qui rend la personne accro fragile. Aussi la prévention joue-t-elle un rôle primordial. Elle permet de sensibiliser le grand public afin d’éviter l’exposition aux comportements les plus à risques. Elle apporte des connaissances plus approfondies sur cette véritable maladie neurologique, et à terme, une prise de conscience de ses conséquences parfois dramatiques.

Quelques chiffres dans le monde :

  • 5% des 15-16 ans ont expérimenté la cocaïne
  • 30% de fumeurs de tabac au quotidien
  • 4 millions de décès chaque année à cause du tabac (1èrecause de mort évitable)
  • 750 000 morts par an à cause de l’alcool (dont 45 000 en France)

Article by TolAniKE

RELATIONS DE BON VOISINAGE

Deux voisin jouant à un jeu

Les relations de bon voisinage en Afrique sont complètement différentes de celles pouvant exister sur d’autres continents. Et elles sont également complètement différentes que l’on vive à Camp Guezo, Haie-Vive, Quartier Jack, Cadjheoun ou Fidjross. Chaque quartier a ses spécificités.

Sortir de son garage en même temps que son voisin, se saluer et se sourire, c’est toujours plus agréable que de s’ignorer et de ne pas se connaître.

Certaines relations de voisinage n’évoluent pas plus qu’un simple sourire et bonjour, d’autres évolueront au point que vos voisins deviennent de véritables amis venant prendre l’apéritif chez vous tous les vendredis soirs et arroser vos fleurs pendant vos vacances.

Et parfois, c’est un autre scénario. Un voisin bruyant, impoli, irrespectueux … des conflits qui commencent, des insultes … et malheureusement ce ne sont plus des sourires le matin mais on essaie plutôt de ne pas se croiser pour éviter des polémiques. Ce n’est le cas de figure que l’on espère pour personne. Car comme un collègue avec qui cela se passe mal, un voisin on le voit et on l’entend tous les jours ! Et une relation néfaste peut rapidement nous pourrir la vie.

Où que l’on habite et que l’on soit locataire ou propriétaire, il y a un sujet auquel nous n’échappons pas, c’est celui du voisinage.

En période de confinement dans le monde entier, nos voisins sont soit devenus nos meilleurs amis soit nos ennemis jurés ! Alors on s’est posé la question « Comment être un bon voisin ? Quel est l’importance de bonnes relations de voisinage ? »

 

Bonne lecture

Sommaire

L’importance de relations de bon voisinage

Notion de respect bruit odeur stationnement, question de culture ou d'éducation ?

Comment être un bon voisin ?

Sources

www.lci.fr

www.acadienouvelle.com

m.labelleadresse.com

www.dossierfamilial.com

www.meteorologic.net

www.persee.fr

Un bon voisin, c'est quelqu'un d'avenant, de courtois et qui ne fait pas trop de bruit.

Votre déménagement est terminé, vos cartons sont défaits et vous commencez à profiter de votre nouveau chez-vous. Mais déménager, c’est aussi s’entourer de nouveaux voisins avec qui il est fortement recommandé de faire connaissance. Pourtant, nombreux sont les béninois ou expatriés qui ne se présentent pas après un emménagement ou un déménagement. C’est d’autant plus étonnant que les avantages sont nombreux : meilleure intégration dans le quartier, plus grande tranquillité d’esprit, “conflits” moins fréquents et plus simples à résoudre...

Et pourtant ? Le constat est simple, nous avons de moins en moins de temps à accorder aux autres : les rythmes de vie imposés par une société où tout va de plus en plus vite, où l’utilisation de nos temps de vie doivent être au maximum optimisés, ne nous laissent plus beaucoup de temps pour discuter avec les gens qui nous entourent. Viennent s’ajouter à cela, le développement des modes de communication digitale, qui semblent prendre le pas sur les sociabilités locales : il est désormais quasiment plus naturel de prendre des nouvelles d’une personne habitant à des milliers de kilomètres de chez nous, que de notre voisin d’à côté. Pourtant, les relations de voisinage sont souvent au cœur des préoccupations d’un bon nombre de personnes : qu’elles soient bonnes ou mauvaises, elles ont une forte influence sur notre bien-être quotidien.

Les attentes liées aux relations de voisinages peuvent être extrêmement variées selon les personnes : pour certains, un bon voisin sera un voisin qu’on ne voit pas, qui ne fait pas de bruit et qui n’est pas dérangeant, pour d’autres, il s’agira de l’inverse puisqu’un bon voisin sera celui avec qui une relation se sera établie, une personne serviable et présente.

Le voisin (ou la voisine), c’est cette personne que l’on croise tous les jours d’un simple bonjour ou d'un sourire sans pour autant prendre le temps d'échanger. Un mot, un geste, une attention suffisent à s’attirer la sympathie de la rue.

 

Selon notre culture, nos traditions, notre religion, notre tempérament nous ne tisserons pas les mêmes relations. Certaines cultures se déchaussent avant d’entrer dans une maison. En France, on vous regardera bizarrement si vous faites ça ! D’autres ont l’habitude de laisser la télévision allumée à fond toute la journée même si personne la regarde, une maison silencieuse n’est pas normale. Certains mangent à heure pile d’autre en décalé pouvant faire du bruit pendant l’heure de la sieste de l’autre. Installer une bâche, mettre la musique à fond et se garer devant ta maison pour certains en période de deuil c’est complétement normal. Klaxonner à 23h – venir sonner chez toi à 7h. Normal. Pour d’autres juste un manque d’éducation. Bref, chacun à ses routines, ses manières d’être, de faire, ses habitudes liées à son éducation et à sa culture. Une chose est sure, la parole et la communication sont l’allié de tous. Si le bruit ou les odeurs vous dérangent, vous pouvez l’exprimer gentiment … et essayez d’être indulgent sur d’autres éléments pour compenser. Même si nous ne vivons pas tous dans la même maison, nous vivons à côté les uns des autres, nous devons apprendre à vivre ensemble et à nous comprendre. Pas forcément comprendre la culture de l’autre mais la respecter et vice-versa.

"Le bon voisin, c’est celui qui trouve le bon équilibre : ni trop indifférent, ni trop présent dans l’intimité de ces personnes".

Reconnaissons-le, il est parfois difficile de gérer la cohabitation avec les autres occupants de la rue. Bien s’entendre avec ses voisins peut pourtant grandement vous faciliter la vie : en cas de problème chez vous (fuite d’eau, panne de voiture…), ils peuvent venir vous prêter main forte ou vous dépanner.

Au-delà de l’aspect « intérêt », entretenir une bonne relation avec ses voisins est aussi une question de civisme. Sans forcément devenir les meilleurs amis du monde, un bonjour le matin, se laisser le passage, un petit mot au coin de la rue lorsque vous organisez une soirée, etc. C’est une simple question de bienséance et cela peut vous éviter des ennuis. Il suffit vraiment de peu de choses pour démarrer une relation de voisinage sur un bon pied.

Si le fait d’être toujours respectueux envers son voisin, attentif à sa vie privée constitue l’une des bases du « mieux-vivre ensemble », la solidarité se doit, elle aussi, d’être présente notamment quand autour de soi il y a des voisins âgés, seuls ou que l’on sait malade.

Un chiffre à retenir : "90% des gens qui font du bruit ne s’en rendent pas compte". Le bruit, c'est justement la principale source de conflit dans les voisinages. Une musique un peu trop forte au-delà de 22 heures, des travaux à répétition, des enfants qui crient, une soirée qui dure… La situation peut à long terme devenir insupportable. Dans ce cas, la solution est "d’aller vers l’autre". Autrement dit : discutez et n’hésitez pas à faire preuve d’humour. Ça passera toujours mieux.

Article by TolAniKE

LES PODCAST POUR S’EPANOUIR AU QUOTIDIEN

Un microphone pour podcast

Les podcasts sont des émissions gratuites que vous pouvez télécharger et lire, comme une radio ou une série TV. Vous pouvez télécharger des épisodes de podcast individuels, ou vous abonner afin que les nouveaux épisodes soient automatiquement téléchargés dès leur parution.

 

Il existe deux grandes familles de podcasts :

  • Le podcast de rattrapage, proposant le replay d’émissions de radio, qui permet de réécouter vos émissions à la demande
  • Le podcast natif, contenu original créé spécialement en vue de cette diffusion au public, sans passage à la radio

 

Le podcast natif est actuellement en pleine expansion. Le podcast natif est indépendant, il ne dépend pas des grilles de programmations radios. Il est donc possible de lancer son propre podcast sur à peu près tous les sujets. C’est un format particulièrement simple à produire.

 

En France, 7 millions de Français écoutent chaque jour un podcast. C’est un format extrêmement facile à consommer. Dans les transports, en voiture, dans la salle d’attente ou même au travail : en y pensant, peu de situations ne se prêtent pas à l’écoute d’un podcast.

Pourquoi créer un podcast ?

En effet, le potentiel du podcast dans les années à venir est énorme : le marché est en pleine croissance, notamment celui des podcasts natifs. L’ascension du leader mondial de la diffusion et de la monétisation des podcasts Acast en témoigne : revenus doublés entre 2017 et 2018 et plus de 20 millions de dollars de chiffre d’affaires. Des chiffres qui laissent rêveurs…

Microsoft, Hermès ou encore Slack : le format est aujourd’hui prisé par les entreprises de toutes les tailles, en B2B comme en B2C.

Les différents types de formats de podcast

Le podcast en solo : Seul au micro, un podcasteur propose un thème et l’expose à ses auditeurs. Ce format présente une apparente simplicité mais nécessite une rigoureuse préparation.

Le podcast-entretien : Comme son nom l’indique, il s’agit ici de proposer des entretiens avec des personnes sélectionnées par vos soins. Ce format nécessite une grande attention de la part de l’auditeur et présente donc l’avantage d’une potentielle grande fidélité si le tout est bien mené (choix des personnes, des questions, pauses, etc).

Le podcast-conversation : Un groupe de personnes se réunit autour d’une table et échange autour d’un ou plusieurs thèmes définis à l’avance. Ce format peut être très convivial à condition de bien veiller au respect de la parole afin que l’auditeur ne se retrouve pas noyé par le flux conversationnel. Dans le podcast-conversation, la créativité est un élément essentiel.

Le podcast musical : Un podcast dans lequel la musique et/ou les chanteurs sont mis à l’honneur. Portraits d’artistes, de musiciens, entretiens, rétrospectives, musique seule, etc. Vous pouvez mettre en avant l’aspect rétrospectif aussi bien que l’avant-garde voire ne diffuser que la musique seule, sans voix-off. Ce format présente l’avantage d’être basé sur une thématique assez légère : ce podcast peut s’écouter partout et, pourquoi pas, en famille.

Le podcast basé sur des faits réels : Un podcast qui prend les auditeurs par la main et les emmène sur la trace de faits (souvent sensationnels) ayant réellement eut lieu. Si les auditeurs réussissent vite à s’identifier aux personnages de votre histoire, à ressentir de l’empathie ou au contraire de l’effroi, c’est de bonne augure pour vos statistiques d’écoute !

Le podcast de fiction sonore : Un véritable petit bijou de la création artistique sonore. L’auditeur est happé par la qualité du son et l’ambiance rendue. Une œuvre de fiction ou de théâtre sied particulièrement bien à ce type de podcast. Ce format nécessite cependant un équipement à la pointe de la technologie, un très bon scénario, des acteurs, etc.

Le podcast quotidien : Un podcast distribué chaque jour auprès des auditeurs. Ce format est à double tranchant puisqu’avec cette fréquence de publication vous pouvez potentiellement capter de nombreux auditeurs mais… il faut tenir le rythme ! Choix des sujets, intervenants, enregistrement, montage, etc.

Le podcast pédagogique : Les podcasts éducatifs peuvent être similaires à une interview ou à un podcast conversationnel, mais ils se concentrent sur l'enseignement d'un sujet, comme la croissance d'une entreprise ou l'amélioration de vos compétences en peinture. Avec ce format, le podcasteur apprend quelque chose à ses auditeurs, à visée de culture générale ou de formation.

Le podcast d’investigation : Un podcast où des journalistes enquêtent sur un sujet. L’auditeur ne suit pas à pas leur avancée dans l’enquête. Ce format peut susciter chez vos auditeurs l’envie impatiente d’écouter le prochain épisode. On ne compte plus le nombre de podcasts d’investigation ayant connu un retentissant succès outre-Manche et outre-Atlantique.

Le podcast-narration : Le podcasteur relate une histoire à ses auditeurs. Il peut s’agir de fictions, de contes, de livres audios, d’histoires vraies (parfois extraites de la vie du podcasteur lui-même), etc. Ce format nécessite l’attention des auditeurs et permet une grande proximité avec eux s’ils aiment votre programme.

Le podcast qui répond à tout : Un type de podcast dans lequel chaque épisode est consacré à répondre à une question que beaucoup se posent. Grâce à ce format, vous pouvez aussi rebondir sur l’actualité et attirer ainsi des auditeurs friands de comprendre ce qu’il se passe. Un autre avantage est celui de la grande créativité possible.

“Le podcast qui vous aide à prendre le pouvoir de votre vie”,  peut-on lire dans la description du podcast In Power de Louise Aubery.

Se relaxer, méditer, changer de vie : les podcasts sur la psychologie et le développement personnel fleurissent sur la toile. Épanouissement, productivité, confiance en soi, recette de réussite ou organisation...Depuis quelques temps déjà les podcasts ont le vent en poupe. Ces bulles d’intimité abordent des thématiques variées et des univers uniques. Et évidemment, le développement personnel n’est pas en reste.

Podcast philosophie: produit par Marie Robert, philosophe et auteure du best-seller Kant tu ne sais plus quoi faire, et plus récemment Le Voyage de Penelope le tout aux éditions Flammarion, ce podcast rend la philo accessible à tous et permet de s’en inspirer pour la remettre au cœur de notre vie. Justes et légers, les épisodes abordent une thématique précise tout en la rendant “sexy”. Le bonheur, l’anxiété, l’audace, l’amour, le rire sont au programme.

Podcast “La leçon”, pour apprendre à rebondir après des échecs: “L’échec est un succès si on en retire quelque chose”. En partant de là, la journaliste Pauline Grisoni a lancé le podcast La Leçon.

Son idée ? “Faire parler des gens au parcours inspirant d'un échec qui les a façonnés. Et de La Leçon qu'ils en ont tirée”. Une manière de déculpabiliser et surtout, d’apprendre à rebondir après un échec ou de contrecarrer les aléas de la vie.

 Podcast ‘’Se sentir bien’’: “C’est si étrange d’être mon propre modèle de vie”, disait Mindy Kaling dans sa série The Mindy Project. C’est presque ce que propose “Se sentir bien”, le podcast bien-être qui nous apprend à devenir notre propre coach pour être bien dans ses baskets. De Youtube au Podcast, Esther Taillifet parle développement personnel, et à toutes les sauces. Prise de décision, rapport à son corps, relations familiales, émotions, mais aussi ambition : aucun sujet n’est tabou dans cette plongée introspective.

Podcast “ChangeMaVie”, une boîte à outils pour l’esprit: Sortir de sa zone de confort, gérer ses émotions, se parler avec bienveillance…

Ce podcast est dédié à ceux qui ont tout pour être heureux, mais qui n’arrivent pas à s’épanouir, ou encore, qui ont plein de rêves et d’envies. Change ma vie est un podcast qui donne tous les outils nécessaires pour ouvrir son esprit. Les thèmes abordés sont l’image de soi, les relations aux autres, l’épanouissement, la créativité…Clotilde Dusoulier est coach de vie certifié. Tous les jeudi, elle guide ses auditeurs et leur donne des conseils pour se sentir “vraiment bien”.

Podcast “InPower”, pour une dose d’inspiration: produit par Louise Aubery aussi appelée @Mybetterself sur les réseaux sociaux, InPower vous aide à reprendre le contrôle de votre vie grâce à des témoignages de personnes inspirantes. Un programme riche en motivation, ambition et inspiration. Mais pas seulement, puisqu’il est aussi question d'entrepreneuriat féminin, d’harcèlement, de féminisme, de lutte contre les violences sexuelles et sexistes ou encore d’engagement citoyen. “Le podcast qui vous aide à prendre le pouvoir de votre vie”, peut-on lire dans la description du podcast In Power de Louise Aubery.

Podcast “La crème de la crème”, pour s’inspirer de ceux qui ont réussi leur vie: après “des études prestigieuses pour faire plaisir à Papa-Maman” qui font aussi plaisir à son égo, Pauline Laigneau a cofondé la marque de joaillerie Gemmyo avec son mari et son beau-frère. Si son histoire est une véritable success story, elle déplore de ne pas avoir eu de mentor ou de coach au cours de sa vie professionnelle. Le podcast Crème de la Crème est sa manière de partager les conseils, astuces, principes ou philosophie de personnes parmi les plus brillantes dans leur domaine, de rentrer dans leur intimité pour vous inspirer.

Podcast “Le bonheur me va si bien”, devenir maître de sa vie: dans ce podcast Audrey, coach de vie donne les clés pour s’approprier sa vie autrement dit pour en devenir l’acteur et dans le même temps vous guide vers une vie plus sereine. Un mercredi sur deux, différentes thématiques sont abordées avec en prime conseils, méthodes et outils pour “révéler votre richesse intérieure”.

Podcast “J’peux pas j’ai business", mode boss activé: allier développement personnel et professionnel c’est possible avec le podcast “J’peux pas j’ai business”. Consacré aux entrepreneur.e.s, dans chaque épisode Aline Bartoli, coach d’affaires livre ses astuces pour développer un bon mindset, son organisation, ses réseaux sociaux. Bref, le tout pour “construire le business et la vie de vos rêves”.

Podcast Pilote ta vie: Florent Fusier est coach, mais aussi auteur de deux ouvrages de développement personnel : Vie Optimale, L’art de cultiver la réussite, le bonheur et la vitalité et aussi L’art de maîtriser sa vie. Dans ses podcasts, le spécialiste, qui tutoie ses auditeurs, donne les clés pour “apprivoiser ses peurs”, développer sa productivité, pour prendre du recul sur les situations difficiles, ou encore pour sortir de la procrastination.

 

Podcast Pensées positives: Histoires, inspiration, bienveillance, tolérance, gratitude… Dans son podcast Pensées positives, Anne Cazaubon parle de développement personnel et accompagne les auditeurs pour toujours voir le verre à moitié plein. Anne Cazaubon invite des experts et ils évoquent ensemble des sujets différents comme l’ikigai. Cette art de vivre, qui vient d’Okinawa, consiste à avoir une raison de se lever le matin, un but dans la vie. Cela pourrait être la clé du bonheur et de la longévité.

Podcast Être soi: Le podcast pour entreprendre et façonner sa vie”. Chaque semaine, Julie, qui se qualifie d’entrepreneure passionnée, conseille les auditeurs qui “veulent entreprendre leur vie personnelle ou professionnelle”, qui souhaitent gagner en confiance en soi et avoir une vie qui a du sens. Chaque invité parle de ses ambitions et de son parcours. Les épisodes sont inspirants et donnent envie de se lancer dans un projet qui nous tient à cœur.

Et voilà, il ne vous reste plus qu’à écouter ces podcasts ou à créer le vôtre !

Article by TolAniKE

L’organisation au travail,

Réunion de bureau

Entre réunions et productivité au quotidien

Mieux structurer son quotidien au travail : gestion des mails, organisation du bureau, todolist... Comment optimiser son organisation afin de gagner en efficacité, mais aussi en tranquillité d'esprit ?

On ne s’improvise pas maitre d’organisation du jour au lendemain… Néanmoins, lorsque l’on sait qu’un minimum d’organisation peut procurer maints bénéfices tant pour soi-même, ses collaborateurs et collègues ou pour son entreprise, on s’y met. Sachant que le temps est une ressource rare, il convient de s'intéresser de près aux outils pouvant rentabiliser au mieux le choix des tâches et des actions à mener en priorité.

Quelques méthodes ont fait leurs preuves et vous permettront de gagner un temps précieux et par conséquent être plus efficace et productif. Vous en retrouvez quelques-unes dans ce petit dossier. Nous avons choisi de commencer ce dossier par le sujet de la réunion qui est un élément indispensable dans le milieu professionnel mais également si mal géré un moyen désastreux de perte de temps et de non-productivité.

Source :

https://www.marieclaire.fr

https://www.manager-go.com/

https://blog-gestion-de-projet.com/

L’importance des réunions professionnelles dans l’entreprise

4,5 heures : c'est le temps que vous allez probablement passer en réunion cette semaine. Plus ennuyeuses que nécessaires, les réunions à répétition sont bien loin d'être productives.

« Le lundi, vous avez une réunion pour faire un point de début de semaine, le mardi vous en avez une autre qui sert à remettre en question tout ce qui a été dit le lundi. Le mercredi, c'est bien sûr : la réunion du milieu de semaine. Et enfin, le vendredi vous avez juste une petite réunion de quelques heures, pour faire un point avant le week-end. En bref, vous souffrez de réunionnite aiguë comme de nombreux salariés du monde entier. »

Selon une étude réalisée par OpinionWay en avril 2017 auprès d'un panel de 1012 salariés, nous passons en moyenne 4,5 heures par semaine en réunion, soit 3,4 semaines par an. Pour les cadres, le rapport doublerait soit environ sept semaines par an, passées en réunions. L'étude indique aussi que seule 1 réunion sur 4 aboutit la plupart du temps à une prise de décision.

Les réunions permettent de mieux communiquer

Utile pour d’autres, mais aussi une perte de temps pour certains, le fait d’organiser des réunions professionnelles est très controversé. En effet, elles peuvent véritablement apporter un plus pour l’entreprise, mais peuvent générer également des inconvénients, les réunions d’entreprise soulèvent souvent de question, surtout en ce qui concerne leur utilité et leur nécessité. Il est évident que l’importance de la communication en entreprise n’est plus à démontrer. Toutefois, il est souvent difficile de mettre en place un système qui permet à tous les membres issus d’une même entreprise d’interagir, ce qui au final rend difficile la communication. Cependant, avec l’organisation d’une réunion, il est plus que facile de remédier à cela, car confrontés autour d’une table, les employés mais aussi les différents cadres n’auront plus d’excuses pour ne pas communiquer.

Comment rendre vos réunions efficaces ?

Selon l’étude Barco et Circle Research, il existe certaines clés à adopter au plus vite pour que toutes les réunions soient efficientes pour tous les salariés.

  • Fixez un objectif de départ et/ou un ordre du jour aux réunions, afin que tous les participants soient en fait des sujets abordés.
  • N’accumulez pas les objectifs sur une seule et même réunion : il vaut mieux faire moins et court pour garder l’attention de chacun.
  • N’hésitez pas à faire des ponts entre les services pour faciliter la coopération.
  • Pour être efficace, une réunion ne devrait durer que 21 minutes

Comment bien s'organiser au travail ?

Bien organiser sa journée de travail relève parfois du défi pour certains. Savoir par où commencer, quand s’arrêter, gérer les urgences…

Bien gérer son agenda : Ce conseil fait partie des règles de base mais on ne le répétera jamais assez : tenir un agenda est un élément clé dans son organisation. Il est essentiel d’avoir une bonne gestion d’agenda, sinon on peut rapidement partir dans tous les sens. C’est illusoire de bien vouloir gérer son temps sans avoir une vision d'ensemble sur les événements à venir.

Choisir son support : Certains vont préférer les post-it, d’autres l’agenda papier ou électronique. Il n’y a pas de meilleure façon de s'organiser, tout dépend de votre personnalité. Mais essayez à tout prix de ne pas tout faire de tête. Le fait de poser ses rendez-vous sur papier vous libère l’esprit. Ne vous encombrez pas inutilement.

Organiser son bureau : Bien s’organiser, c’est aussi organiser son espace de travail.

Lire ses mails à heures fixes : L’arrivée d'un courrier électronique nous coupe sans cesse dans notre travail, et chaque email semble toujours plus important que le précédent. Pour être plus efficace, instaurez-vous des moments pour les gérer.

Fermer sa porte : Si vous êtes en entreprise et bénéficiez d’un bureau, apprendre à fermer sa porte quelques heures dans la journée est essentiel pour rester concentré.

Prévoir l’urgence : Au cours d’une journée, il y aura toujours une urgence à gérer, qui viendra bousculer notre agenda. C'est pourquoi il est important de prendre en compte ce facteur. L’urgence ça s’organise ! Il ne faut pas surbooker son agenda, car il y a toujours quelque chose qui peut arriver à la dernière minute, il faut donc la prévoir et bloquer dans son planning une plage de « traitement de l’urgence ».

Instaurer des pauses : Une bonne organisation de travail passe aussi par le fait de savoir s’accorder des pauses en matinée et en après-midi pour se lever de son bureau, marcher, boire de l’eau, un café, un thé. La pause ne doit pas durer mais doit permettre de s’aérer l’esprit.

La "to do list" : la clé pour mieux s'organiser au quotidien

Pour se libérer l’esprit et lâcher prise, rien de tel que l’organisation et pour nous la seule solution c’est : la to do list !

La majeure partie des méthodes de développement personnel prônent l’adoption d’une routine matinale et d’un rangement de son intérieur, ainsi que sur une bonne organisation. Si la “to do list” est si plébiscitée par les adeptes de l’organisation, c’est qu’elle permet de mieux anticiper les tâches (prioritaires ou secondaires) pour mieux les préparer mais aussi pour se libérer l’esprit. Le simple fait de lister ce que l’on doit faire permet de ne pas ressasser sans cesse les choses à faire et surtout de ne pas les oublier.

A Bénin Couleurs, on prône même la méthode de réaliser le soir avant de partir sa to do list du lendemain et de la relire le matin en arrivant à son poste pour savoir de quoi sera faite la journée. Et chaque vendredi soir de réaliser sa project list de la semaine (à relire le lundi matin).

Quels que soient la forme et le support que vous choisirez, l’objectif de la “to do list” reste le même: libérer votre esprit, coucher sur papier (ou sur smartphone) les objectifs de votre journée/semaine, et surtout monitorer vos petites victoires et vos avancées.

Une vidéo qu’on a adoré à Bénin Couleurs !!

https://www.marieclaire.fr/idees/billet-journal-le-diy-pour-s-organiser,1136210.asp

Le bullet journal a la côte. Ce système d'organisation qui remplace et supplante les agendas classiques est de plus en plus adopté, surtout par les enfants de la génération DIY qui nous prouvent que finalement les écrans ne replacent pas tous les supports dans notre quotidien et qu'ils arrivent à faire preuve de digital détox quand il le faut, en créant un agenda sur mesure et 100% personnalisable.

Article by TolAniKE

LE BITCOIN

Comment fonctionne le bitcoin ?

Comment fonctionne le bitcoin ? Menace-t-il la place financière ? Peut-on s’enrichir avec cette technologie ? Est-il non contrôlable par les dictatures dans le monde ?

Le Bitcoin est une crypto-monnaie. Cette monnaie virtuelle a été créée en 2009 par une personne non identifiée dont le pseudonyme est Satoshi Nakamoto. Le Bitcoin est un système expérimental de transfert et de vérification de propriété reposant sur un réseau de pair à pair sans aucune autorité centrale. Le cours du Bitcoin est en partie basé sur la confiance que les gens ont envers cette monnaie. Une personne qui a confiance, ira naturellement en acheter, et augmentera donc la demande, ce qui derrière fera donc augmenter le cours. Bitcoin est libre et ouvert. Sa conception est publique, personne ne possède ni ne contrôle Bitcoin et tous peuvent s'y joindre.

 

SOMMAIRE

Comment ça fonctionne ?

Questions – réponses

Au service des droits humains et des libertés individuelles

Ce que vous devez savoir

Comment ça fonctionne ?

Bitcoin fonctionne avec des logiciels et un protocole qui permet aux participants d’émettre des bitcoins et de gérer les transactions de façon collective et automatique. En tant que protocole libre (code source ouvert), il permet également une interopérabilité des logiciels et services qui l’utilisent. En tant que monnaie le bitcoin est à la fois un intermédiaire de paiement et une réserve de valeur.

Bitcoin est conçu pour s’autoréguler. L’inflation limitée du système Bitcoin est distribuée de façon homogène par puissance de calcul à travers le réseau, et sera limitée à 21 millions d’unités divisibles jusqu’à la huitième décimale. Le bon fonctionnement des échanges est garanti par une organisation générale que tout le monde peut examiner, car tout y est public : les protocoles de base, les algorithmes cryptographiques utilisés, les programmes les rendant opérationnels, les données des comptes et les débats des développeurs.

La possession des bitcoins est matérialisée par une suite de chiffres et de lettres qui constituent une clé virtuelle permettant la dépense des bitcoins qui lui sont associés sur le registre. Une personne peut détenir plusieurs clés rassemblées dans un « Bitcoin Wallet » , un « porte-clés » web, logiciel ou matériel qui permet d’accéder au réseau afin d’effectuer des transactions. Le porte-clé permet de consulter le solde en bitcoins et les clés publiques destinées à recevoir des paiements. Il contient également (souvent de façon cryptée) les clés privées associées à ces clés publiques. Ces clés privées doivent rester secrètes, car leur détenteur peut dépenser les bitcoins qui leur sont associés sur le registre. Tout support (porte-clés) convient pour conserver la suite de symboles constituant votre porte-clé : papier, clef USB, la mémoire, etc. Grâce à des logiciels adéquats, vous pouvez gérer vos avoirs sur votre ordinateur ou votre téléphone.

Pour avoir des bitcoins sur un compte, il faut soit qu’un détenteur de bitcoins vous en ait donnés, par exemple en échange d’un bien ou d’un service, soit passer par une plateforme de change qui convertit des devises classiques en bitcoins, soit les avoir gagnés en participant aux opérations de contrôle de la monnaie.

Les codes sources de Bitcoin ont été publiés sous une licence open source MIT qui permet d’utiliser, copier, modifier, fusionner, publier, distribuer, sous-licencier et/ou vendre des copies du logiciel, sous réserve d’insérer une notice de copyright dans toutes les copies.

Questions – réponses

Comment ouvrir un compte en Bitcoin ?

Ouvrir un compte bitcoin via un site internet

  1. S’inscrire sur le site avec email et mot de passe.
  2. Le site internet contacte le réseau bitcoinet dit « donne-moi une adresse bitcoin ». Et bing !
  3. Le site internet indique l’adresse bitcoinet le « mot de passe bitcoin » (ou clé privée).

 

Quel a été le prix du Bitcoin le plus haut jamais atteint ?

10 mars : Avec un pic à 1227 € / 1340 $, le bitcoin a atteint son plus haut niveau depuis sa création. La valeur totale de la masse monétaire approche alors les 20 milliards d'euros et dépasse les 20 milliards de dollars.

 

Comment transformer les Bitcoins en euro ?

Bien que le plus courant soit d'utiliser le retrait via la banque. Pour ce faire, vous devez, dans votre portefeuille euro, cliquer sur le bouton de retrait. Lorsque vous le faites, vous devez sélectionner l'option de virement bancaire, entrer le compte bancaire où vous recevrez l'argent et accepter.

 

Comment transférer des Bitcoin sur compte bancaire ?

Pour effectuer un retrait vers votre compte bancaire depuis Binance, vous devez tout d'abord convertir en euros vos cryptomonnaies. À l'heure actuelle, seuls le Binance Coin (BNB), l'Ethereum (ETH), le Ripple (XRP) et le Bitcoin (BTC) sont convertibles en euros sur Binance

 

Quel était le prix du Bitcoin au début ?

5 octobre 2009 - Première estimation de sa valeur. C'est la première fois qu'on parvient à lui donner une valeur : 0,001 dollar. Ce montant est déterminé par le coût de production en électricité que nécessite la création d'une unité par un ordinateur.

 

Quel est la valeur du Bitcoin en 2021 ?

2021 est une année mouvementée pour le Bitcoin. En s'envolant fin octobre au-delà des 66 000 dollars, le cours de la célèbre crypto devise vient de signer un nouveau record.

 

Quelle est la cryptomonnaie la plus rentable en octobre 2021 ?

Ethereum. Deuxième cryptomonnaie du marché en termes de capitalisation, grand rival du Bitcoin, l'Ethereum est également la cryptomonnaie la plus rentable à miner à domicile. En effet, son algorithme est bien plus léger et beaucoup plus accessible aux mineurs débutants.

 

Quelle est la cryptomonnaie la plus prometteuse pour 2022  ?

Le Dogecoin est une crypto monnaie prometteuse pour 2022 en particulier grâce à la phase haussière spéculative très forte qu'il a connue récemment et à sa forte médiatisation. La capitalisation boursière du Dogecoin en fait l'une des 10 plus importantes crypto monnaies dans le monde.

Le Bitcoin au service des droits humains et des libertés individuelles

Cette forme encore relativement nouvelle de monnaie électronique est résistante à la censure, aux saisies, elle est sans frontières, sans permission, pseudonyme, programmable et de pair à pair. Avec bitcoin, les transactions ne passent pas par des banques ou des intermédiaires financiers, elles transitent directement d’une personne à une autre. Le traitement des paiements n’est pas effectué par une société réglementée telle que Visa ou Mastercard, mais par un réseau logiciel mondial décentralisé. Le stockage n’est pas géré par une banque mais par les utilisateurs eux-mêmes. L’émission de Bitcoin n’est pas déterminée par les banquiers centraux.

 

Les transactions Bitcoin ne peuvent pas être stoppées et vous n’avez pas à renseigner votre nom, votre adresse ou votre numéro de téléphone pour participer. Vous avez juste besoin d’un accès Internet. Pour des millions de personnes dans le monde, c’est une trappe de secours contre la tyrannie – rien de moins que la monnaie de la liberté.

 

Pour des militants subissant une répression d’état, le bitcoin est un moyen de protéger ses avoirs dans le cyberespace, enfermé par cryptage, à l’abri de la dévaluation, dans un réseau qui n’a jamais été piraté. Pour eux, c’est de l’argent et de l’or numériques réunis.

Ce que vous devez savoir

Pour expérimenter Bitcoin, il est nécessaire de prendre certaines précautions. Bitcoin permet d’échanger de l’argent et de la valeur, il est donc indispensable de sécuriser votre porte-monnaie Bitcoin comme vous le faites naturellement pour un porte-monnaie physique qui contient des espèces.

 

Sauvegarder votre porte-monnaie

Les services et logiciels Bitcoin vous permettent de sauvegarder votre porte-monnaie ou vos clés privées. Qui peuvent être imprimées sur du papier ou sauvegardées sur une clé USB. Stockée dans un endroit sécurisé, une sauvegarde peut vous protéger contre des pannes informatiques ou diverses erreurs humaines.

 

Encrypter votre porte-monnaie

Encrypter votre porte-monnaie vous permet d’appliquer un mot de passe contre quiconque tenterait de retirer des fonds. Ce qui peut vous protéger contre le vol et le piratage. Mais pas contre les enregistreurs de frappe. Vous devez vous assurer de ne jamais oublier votre mot de passe sinon votre argent sera perdu. Contrairement à votre banque, vous ne pouvez pas récupérer votre mot de passe avec Bitcoin !

 

Soyez prudents avec les porte-monnaie en ligne

Utiliser un porte-monnaie en ligne c’est un peu comme utiliser une banque en ligne. Vous accordez votre confiance à une entreprise pour stocker votre argent tandis qu’il ne vous reste qu’à vous souvenir de votre mot de passe et à le protéger. Vous devez choisir ce genre de service avec prudence. À ce jour, aucun de ces services n’offre assez d’assurance et de sécurité pour stocker de la valeur comme une banque.

 

Utiliser une sauvegarde hors-ligne pour l’épargne

Utiliser un porte-monnaie hors-ligne offre le plus haut niveau de sécurité pour l’épargne. Il implique de stocker un porte-monnaie seulement sur papier et sur des clés usb dans différents lieux sécurisés qui ne sont connectés à aucun réseau. Il s’agit d’une bonne protection contre les pannes et les vulnérabilités informatiques, le vol et les erreurs humaines. À ce jour, cette approche requiert encore des connaissances techniques pour être réalisée correctement.

 

La valeur du Bitcoin est volatile 

La valeur du bitcoin peut augmenter ou diminuer de façon imprévisible sur une courte période de temps en raison de sa jeune économie, sa nature inusitée et ses marchés parfois peu liquides. En conséquence, conserver une grande partie de vos économies avec Bitcoin n’est pas recommandé. Bitcoin doit être considéré comme un actif à haut risque et vous ne devriez jamais stocker avec Bitcoin que l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre. Si vous recevez des paiements en bitcoins, beaucoup de fournisseurs de services vous permettent de transférer vos Bitcoins instantanément dans votre devise.

 

Les paiements Bitcoin sont irréversibles

Toute transaction effectuée avec Bitcoin ne peut être renversée. Elles peuvent seulement être remboursées par la personne recevant les fonds. Ce qui signifie que vous devez vous assurer de faire commerce avec des entreprises et des personnes que vous connaissez et en qui vous pouvez avoir confiance. Mais ne vous en faites pas, Bitcoin peut détecter les erreurs de frappe et ne vous laissera généralement pas envoyer d’argent vers une adresse invalide.

 

Bitcoin n’est pas anonyme sans efforts

Toutes les transactions Bitcoin sont stockées de façon publique et permanente sur le réseau. Ce qui signifie que quiconque peut consulter le solde et les transactions de chaque adresse Bitcoin. Bien qu’il soit très difficile d’associer une adresse Bitcoin à son propriétaire, il est cependant recommandé d’utiliser une nouvelle adresse chaque fois que vous recevez un paiement. Cette pratique est spécialement importante pour les utilisations publiques comme les sites web.

 

Bitcoin est encore expérimental

Bitcoin est une nouvelle devise expérimentale qui est en développement actif. Bien qu’elle devienne de moins en moins expérimentale à chaque jour tandis que son usage augmente, vous devez garder en tête que le Bitcoin est une invention nouvelle qui joue sur un terrain qui n’a jamais été exploré à ce jour. En conséquence, son futur ne peut être prédit par personne.

 

N’oubliez pas de payer vos taxes

Bitcoin n’est pas une devise officielle. Ceci étant dit, la plupart des juridictions exigent tout de même que vous payiez des taxes sur le revenu, les ventes, les salaires et la fortune. Il est de votre responsabilité de vous informer et de vous conformer aux lois en application.

Article by TolAniKE