Edito

Addict ?

Tout le monde ne devient pas addict du jour au lendemain. Alcool, tabac, drogue mais aussi jeux d’argent, jeux vidéo et enfin le fléau de notre société moderne : le téléphone et les réseaux sociaux… C’est très facile de tomber dans l’addiction mais par contre très compliqué d’en sortir. Le plus difficile souvent c’est de prendre conscience de son addiction. La plupart des alcooliques diront qu’ils ne le sont pas, qu’un verre tous les soirs ce n’est pas être alcoolique. Idem pour les joueurs compulsifs. Mais sont-ils vraiment capables d’arrêter ?

N’avez-vous jamais ressenti une angoisse lorsque votre téléphone n’a plus de batterie et que vous ne pouvez plus le charger ? Lorsque internet ne fonctionne plus ?

Le plus grave dans tout cela c’est les répercutions que votre addiction personnelle peut avoir sur le reste de votre vie et surtout de votre entourage. Le plus souvent ce sont vos proches qui en souffre le plus. De la recherche de sa dose ou de son verre, aux heures passés à jouer devant son écran en réseau ou à sortir jouer au poker ou aux machines à sous mais aussi aux heures passées sur les réseaux sociaux. Cela correspond à moins de temps passé en famille et généralement cela peut avoir des répercutions du côté financier, mettant en danger vos proches. Chaque addiction à ses spécificités et ses dangers propres. On ne peut pas comparer un héroïnomane à un alcoolique et encore moins à un jour compulsif. Par contre ils ont un point commun : l’addiction.

Billet d’humeur. A chaque âge sa peur. Nos enfants ont tous une période aux peurs irraisonnées et aux angoisses soudaines. Chacun y réagit différemment selon sa personnalité. Comment réagir ? Aucune solution miracle mais quelques pistes dans notre billet d’humeur …

Ça y est c’est les vacances ! Enfin pour certains… Bon courage à ceux qui restent et reçoivent la diaspora béninoise de retour à la maison. Nos plans bons pourront vous donner des idées de lieux à découvrir ou à redécouvrir pendant cette période plus calme.

Et bonnes vacances à ceux qui peuvent enfin partir après cette période de Covid ! Pensez à notre magazine de juin avec son dossier spécial : où partir en vacances ?

Article by TolAniKE

A NOTRE MONDE DE DEMAIN

pièce de bitcoin

Vous connaissez les crypto monnaies ? Vont elles changer le monde économique et financier dans lequel nous sommes ? Est-on en train de vivre une étape importante dans l’histoire de l’évolution de l’argent ? Est-ce la fin de l’argent numéraire ? Ou seulement un moyen d’apporter plus de liberté monétaire au monopole actuel ? L’un des plus célèbres partisans du bitcoin et des crypto-monnaies est Jack Dorsey, PDG de Twitter et de Square. Selon lui, le bitcoin sera “la seule monnaie au monde dans 10 ans.”

N’y connaissant rien, nous avons voulu faire quelques recherches pour mieux comprendre comment ça marche. Nous n’avons pas voulu nous lancer dans de grandes analyses économiques et financières mais vous donner au moins les points clés à savoir sur le bitcoin (la crypto monnaie la plus connue actuellement).

Après avoir parlé argent, on est retourné sur un sujet plus terre à terre et moins ‘’matériel’’, le bonheur des petites choses. Un joli billet d’humeur tout doux qui donne le sourire (enfin on l’espère). Savoir vivre le bonheur dans nos petits moments du quotidien. C’est essentiel pour l’équilibre de chacun dans
un monde qui va à cent à l’heure. Actualité. Sujet plus inquiétant et donnant beaucoup moins le sourire : la 26eme Conférence des Nations Unies sur le changement climatique. Les enjeux sont cruciaux. Cette conférence doit faire émerger des actions concrètes et non plus simplement des discours et des objectifs jamais atteint. L’avenir de notre planète est en jeu. Les dirigeants du monde doivent s’unir pour cette cause commune.

C’est l’une de ces rares occasions où chacun d’entre eux aura la possibilité de s’élever au-dessus de la politique du moment et de faire preuve d’un véritable sens politique. Nombreux sont ceux qui espèrent que l’héritage de ce sommet inscrit dans les livres d’histoire qui ne sont pas encore imprimés - vous décrira comme les dirigeants qui n’ont pas laissé passer l’occasion, et qui ont répondu à l’appel des générations futures. (dixit Elisabeth II)

Bonne lecture à tous,

VG

Article by TolAniKE

Article by Christian Aguessy

A LA QUETE DU BONHEUR

bonheur

Au moment où le Bénin fête ses 60 ans d’Indépendance, beaucoup de jeunes attendent leurs résultats de baccalauréat pour savoir où ils pourront partir étudier en septembre. La majorité restera au Bénin mais une partie va s’expatrier en Afrique, en Europe, en Asie ou aux Etats-Unis. En ce mois d’août 2020, faisons un point sur les destinations où nos jeunes auront le plus de chance de vivre heureux.

Pour ceux qui restent, bonne nouvelle, le Bénin est le premier pays au monde ayant fait la plus grande progression en 10 ans au sein du Rapport Mondial sur le bonheur. Nous sommes passés de la fin du classement (153e sur 156) au milieu du classement (86e), et nous nous plaçons en 3eme position des pays africains ou il fait bon vivre après l’île Maurice et la Côte d’Ivoire. Ouiii ouii notre beau pays, le Bénin – 3eme d’Afrique !

LE BENIN PREND SA PLACE

Le Rapport sur le bonheur dans le monde est une enquête historique sur l’état du bonheur mondial qui classe 156 pays selon le degré de bonheur de leurs citoyens. World Happiness Report 2020 classe pour la première fois les villes du monde entier en fonction de leur bien-être subjectif et approfondit la façon dont les environnements sociaux, urbains et naturels se combinent pour affecter notre bonheur. Ce rapport est une publication du Réseau de solutions de développement durable. Les pays sont classés en fonction de six variables clés qui soutiennent le bien-être : revenu, liberté, confiance, espérance de vie en bonne santé, soutien social et générosité.

Cette année ce rapport place le Bénin en troisième position en Afrique (juste derrière l’Ile Maurice et la Côte d’Ivoire). Avec ce score, le Bénin réalise sa plus forte progression depuis 10 ans et passe de 153e à 86e.

Critères de classement

Le classement se base sur les réponses d’environ 1 000 personnes par État, qui se positionnent sur une échelle de 0 à 10, tout en répondant à des questions sur leurs émotions, leur santé, le futur…L’étude s’étend de 2017 à 2019 contre 2008-2012 pour le précédent classement. Elle prend en compte 156 pays du monde et s’appuie sur plusieurs critères comme l’espérance de vie, les prestations sociales, les institutions politiques, la liberté, l’éducation, le PIB/habitant, le niveau de cohésion sociale, la générosité et la perception de la corruption.

« Au niveau national, la plupart des pays ont montré des changements importants de 2008-2012 à 2017-2019, avec un peu plus de gagnants que de perdants. Le plus grand gagnant a été le Bénin, en hausse de 1,64 point pour passer du bas du classement à son milieu. » extrait du Rapport 2020.

La ville de Cotonou réalise la 5ème meilleure progression au plan mondial sur les 10 dernières années en termes de mesure de changement positif dans l’évaluation du bien-être.

De plus, le classement intervient dans un contexte assez particulier pour l’Afrique subsaharienne. Cette analyse que fait le célèbre magazine Science et Vie de la nouvelle position du Bénin en dit long : « Le Bénin a connu la plus forte progression. Le pays qui se classe aujourd’hui 86ème a connu comme d’autres Etats en transition, la plus forte progression depuis 10 ans. Il remonte ainsi vers le milieu du classement. Une situation qui ne reflète pas celle de l’Afrique subsaharienne en général ou l’on constate de nombreuses disparités, l’urbanisation étant un facteur déterminant : plus les habitants vivent en ville, plus ils sont heureux ».

En juillet 2020, le Bénin a quitté le rang des pays à revenu faible pour se loger dans les pays à revenu intermédiaire selon la Banque mondiale. Dans cette même année 2020, le Bénin a réussi à se soustraire de la liste des 25 pays les plus pauvres du monde selon les PIB attribués par le Fonds Monétaire International. « Le classement sur le bonheur est donc la cerise sur le gâteau. »

LE BONHEUR: OU LE TROUVER ?

Décider où étudier est une décision délicate. Il peut sembler accablant de choisir un pays lorsque le monde entier est à explorer. Etudier dans un autre pays peut augmenter la valeur du diplôme car il montre aux employeurs potentiels que la personne a quittés sa zone de confort et qu’elle peut s’adapter à de nouveaux environnements et cultures. Cela aide à apprendre de nouvelles langues, à apprécier d’autres cultures, à surmonter les défis de la vie dans un autre pays et à mieux comprendre le monde.

Etudier à l’étranger en Europe

L’Europe a été décrite comme l’une des meilleures destinations d’études à l’étranger. L’Europe abrite plusieurs des pays d’études à l’étranger les plus populaires (et les meilleurs) au monde. Cependant ce continent est également connu pour être cher. Malgré ça, il offre de nombreuses possibilités de bourses à ses étudiants. Les Européens bénéficient de l’absence de frais de scolarité ou de tarifs très abordables pour les programmes d’enseignement supérieur. Les étudiants non européens doivent généralement payer l’intégralité des frais de scolarité, sans frais ni frais modérés, en fonction du programme, de l’établissement et du pays.

L’Europe est considérée comme le lieu de naissance des langues les plus importantes du monde. L’enseignement supérieur européenne proposent plusieurs programmes d’études dans différentes langues: Anglais, Espagnol, Français, Allemand, Italien, Polonais, Portugais. Vous pouvez même avoir la possibilité d’étudier dans un programme bilingue et de parler deux langues couramment.

Si vous envisagez d’étudier en Europe pendant plus de 90 jours, vous devez demander un permis de séjour dans le pays de votre choix. Certains pays exigent que les étudiants étrangers demandent un permis avant d’arriver en Europe.

Etudier à l’étranger en Amérique du Sud

Les pays d’Amérique du Sud offrent une culture vibrante riche en architecture, gastronomie, céramique et danse très différenciée. Avec une histoire enracinée dans la tradition, étudier à l’étranger en Amérique du Sud permet de profiter des coutumes qui ont prévalu pendant des siècles. Lorsqu’on étudie à l’étranger en Amérique du Sud, on est sûr de se faire de nouveaux amis et de vivre de nouvelles expériences. Les Sud-Américains sont connus pour leur nature chaleureuse et leur culture accueillante. L’Amérique du Sud a également des pays qui offrent une meilleure destination d’étude à l’étranger pour les étudiants internationaux.

Etudier à l’étranger en Afrique

Quand tout le monde veut étudier à l’étranger en Europe, pourquoi ne pas rester chez nous ?
On peut trouver des plages de sable blanc en Tanzanie et au Kenya. Aussi, des côtes méditerranéennes en Égypte, au Maroc et en Tunisie, ainsi que des côtes atlantiques au Ghana et au Sénégal. L’Afrique abrite également une classe moyenne en croissance et certaines villes mondiales telles que Le Cap, Johannesburg, Nairobi, Le Caire et Lagos.

Etudier à l’étranger en Asie

« L’Asie est probablement le continent le plus dynamique au monde et présente des perspectives économiques infinies. Le centre de gravité se déplace vers l’est. « 

Se former en Asie est un investissement solide dans sa carrière. « Le monde change rapidement. On estime que 60% de l’économie mondiale provient des pays en développement. Même les dirigeants de la Banque mondiale ont encouragé les étudiants à se familiariser avec l’Asie et leur diverses cultures.

Selon Forbes, « l’Asie sera probablement à la pointe de la définition des œuvres les plus novatrices et les plus novatrices du 21st siècle » avec ses systèmes de recherche en amélioration rapide et son vaste groupe de talents de haut calibre. À mesure que le rôle géopolitique et économique de l’Asie sur la scène mondiale devient plus important, les employeurs internationaux de tous les secteurs rechercheront des connaissances et une expérience liée à l’Asie.

Etudier gratuitement à l’Université dans ces 8 pays

  1. Danemark. 
  2. Estonie.
  3. Finlande.
  4. Norvège.
  5. Slovaquie
  6. Slovénie.
  7. Suède.
  8. Turquie.

Dans le questionnaire de plus de 30’000 étudiants internationaux d’educations.com, la plupart d’entre eux dissent que, au moment de choisir où faire ses études, ils choisissent d’abord le pays avant l’université ou le type de programme.

Ce qu’ils considèrent comme être les facteurs les plus importants au moment de choisir leur destination étudiante sont:

  1. Atteindre mes objectifs de carrière
  2. Me développer personnellement découvrir une nouvelle culture ou style de vie
  3. Avoir accès à une qualité d’enseignement supérieure
  4. Vivre une aventure
  5. Rencontrer de nouveaux amis ou élargir mon réseau professionnel
  6. Apprendre une nouvelle langue

CONSEILS AVANT DE PARTIR ET SUR PLACE EN ARRIVANT

  1. Aller sur le site du ministère des Affaires Etrangères pour voir si la destination est sur la liste des pays risqués avant de partir
  2. Vérifier son assurance santé avant de partir
  3. S’inscrire sur la liste consulaire pour être protégé en cas d’incident en arrivant sur place

Article by Christian Aguessy

IMAGINER ENSEMBLE LE TRAVAIL DE DEMAIN

Imaginer ensemble le travail de demain

Un nouveau mix d’espaces physiques, virtuels, digitaux ?

Même si cette pandémie va passer, le monde n’est désormais plus à l’abri d’autres circonstances qui pourraient inciter les individus à rester chez eux. Le but n’est pas d’éradiquer les rencontres en physique lorsqu’elles sont possibles, mais il devient de plus en plus raisonnable d’instaurer une flexibilité entre collaboration présentielle et digitale.

Si après cette expérience de quelques semaines de télétravail forcé, certains auront des réticences à revivre l’expérience, ce sera sans doute car les mesures adéquates en amont n’avaient pas été préparées ou que leurs personnalités ne s’y prêtaient pas. Mais pour ceux et celles qui ont apprécié travailler de chez eux, qui se sont sentis plus performants, moins fatigués, plus concentrés, c’est l’ouverture à un autre monde organisationnel.

Après cette crise, beaucoup d’entreprises ont réalisées qu’une organisation n’est pas seulement quatre murs et un toit, elle se construit par une saine collaboration entre ses membres.

S’outiller - se doter d’un modèle permettant de reconfigurer nos modes de travail en se projetant dans un nouveau mix entre espace physique, espace virtuel et espace digital nous semble essentiel. L’espace physique est celui de nos bureaux. L’espace virtuel est l’espace synchrone que nous avons découvert en télé-travaillant : les visioconférences qui nous permettent de nous voir et d’échanger en temps réel.

LES PLUS du TELETRAVAIL

  • Gagner du temps dans les transports
  • Pouvoir travailler au calme
  • S’organiser plus librement
  • Avoir plus de temps pour sa famille, ses amis et ses loisirs

LES MOINS du TELETRAVAIL

  • L'émulation collective émanant d'un espace de travail dynamique
  • Pouvoir échanger facilement avec ses collègues
  • Une vraie coupure entre vie perso / vie pro
  • Les pauses entre collègues

Imaginer ensemble le travail de demain

Le télétravail ne peut plus disparaître ...

Le travail à distance existait déjà, mais la grande nouveauté, c’est son passage à l’échelle mondiale. Que se passe-t-il quand près de 70 % des employés basculent d’une semaine à temps plein dans les murs d’une organisation à une collaboration depuis leur domicile ?

Que l’expérience du travail à distance dans ces conditions ait été positive ou négative, elle a au moins le mérite d’avoir mis le sujet à l’ordre du jour. Le télétravail ne sera plus un tabou organisationnel. Chaque salarié aura, désormais, une opinion sur ses modalités, et peut-être que certains voudront négocier sa mise en place dans le futur. Peu d’entreprises pourront alors prétendre ne pas avoir l’arsenal technologique nécessaire. Les organisations ayant déjà une culture du travail à distance tirent beaucoup mieux leur épingle du jeu que celles qui ont été frileuses sur le sujet. Celles qui y étaient moins favorables ont dû rapidement y adhérer. D’ailleurs, être en télétravail ne signifie pas forcément travailler depuis le domicile, mais hors les murs physiques de l’organisation (chez soi, dans un espace de coworking…). En outre, salarié et gestionnaire doivent se mettre d’accord et se faire mutuellement confiance avant d’instaurer des modalités de travail à distance. Or, ce dialogue préalable n’a pas pu avoir lieu dans le contexte de crise.

Dans la précipitation, il se peut qu’il n’y ait pas eu de « communication sur la communication » de la part de l’entreprise. Or, cette « métacommunication » est l’ingrédient indispensable du succès, au risque de perdre à la fois un lien de confiance et la productivité. Comment mesurer le travail fait ? Comment se faire confiance ? Avec quels outils se contacter ? À quel moment de la journée ? À quelle fréquence ? L’étude de Deskeo (étude française réalisée sur 3000 salariés fin avril) a mis en avant qu’un tiers des salariés ayant pratiqué le télétravail pendant le confinement pensent avoir travaillé plus qu’auparavant, un chiffre très révélateur.

Aussi, la moitié de ces néo-télétravailleurs admettent faire parfois ou systématiquement l’impasse sur la pause déjeuner, alors que les habitués du télétravail ont souvent mis en place une planification et des routines leur permettant de se ressourcer. Les millions d’employés placés du jour au lendemain en télétravail n’ont pas pu s’y préparer. Beaucoup pensent devoir être connectés en permanence pour montrer qu’ils travaillent. Habitués à la visibilité physique comme gage de sérieux et d’engagement, les débutants peuvent être amenés à compenser l’invisibilité physique par une sur visibilité virtuelle.

C’est aux gestionnaires d’instaurer des lignes de conduite et des marqueurs de confiance. Cela passe par une communication claire sur les outils à utiliser et le maintien d’une communication régulière avec les équipes, qui deviennent alors beaucoup plus productives.

Aussi, les répondants de l’étude Deskeo sont 74 % à déclarer qu’ils ne font « pas grand-chose » pour préserver le lien social avec leurs collègues. S’en arrêter là ne pourrait que renforcer l’idée selon laquelle le travail à distance crée de l’isolement. Or, dans les organisations où la communication à distance est correctement gérée, c’est justement les modalités de télétravail qui permettent de conserver le lien social en temps de crise.

À noter que pour créer ce lien, avant de le conserver, les entreprises sans bureaux prévoient quasiment toutes des rencontres en physique une ou plusieurs fois dans l’année. Sur le plan formel, les vidéoconférences par Zoom rivalisent d’efficacité avec les réunions les mieux rodées. Et sur le plan informel, de nombreuses personnes ont détourné ces technologies pour instaurer des cafés ou « pauses » virtuels.

Imaginer ensemble le travail de demain

Réinventer nos modes de travail...

De retour au bureau il y a quelques semaines, il nous faut réinventer le travail en gérant un paradoxe : coopérer dans la distanciation sociale. Car le risque en germe dans les mesures barrières que nous nous apprêtons à mettre en œuvre renvoie très directement à une érosion de la qualité du lien social, du travail et du « vivre ensemble ». Huit heures passées quotidiennement au bureau pour une grande majorité d’entre nous. Autant dire notre principale fenêtre sur la vie.

Dans le monde post-covid qui vient, le réflexe le plus commun semble être de séparer avec du plexiglas pour protéger sans penser ce qui fonde l’essentiel de nos relations : nos échanges et ce qui s’y joue au quotidien. Ces échanges ne sont pas qu’économiques. La solution sera-t-elle de dresser des murs qui séparent ? Comment organiser la distanciation sociale et, simultanément, de nouvelles modalités de travail susceptibles de faire levier sur la qualité du « vivre ensemble » ? Nous faudra-t-il effacer plusieurs décennies d’innovation sociale, organisationnelle et managériale propices à un environnement de travail plus créatif et collaboratif ?

    

Zoom, Teams, Slack... la bataille des outils de visioconférence

La pratique du télétravail avec le confinement s’est développée dans le monde. Les entreprises ont dû déployer de nouveaux outils de visioconférence et les opérateurs tentent d’emporter le marché. Zoom, Slack, Teams… Peut-être ces noms, si étrangers auparavant, sont devenus vos nouveaux amis. Car c’est un autre effet engendré par le confinement et du télétravail déployé à grande échelle et marche forcé : il a accéléré la bascule dans le monde numérique, et notamment des entreprises, qui ont dû s’équiper, ou généraliser des moyens techniques auparavant peu utilisés.

Depuis le début du confinement, les solutions de visioconférence, ces réunions quotidiennes, gratuites et payantes, explosent. Une plateforme en particulier a volé la vedette à toutes les autres : Zoom, a été très largement adoptée au-delà des entreprises, ses clients traditionnels. Elle a dépassé les 300 millions de participants à des réunions quotidiennes en mai, contre 10 millions en décembre dernier.

Les autres mastodontes du secteur – tous américains -, comme Google Hangouts, Slack ou Teams bénéficient eux aussi de cette envolée. D’après un rapport publié jeudi par Microsoft, le nombre d'appels vidéo passés via "Teams", sa solution de visioconférence a bondi de 1000% en mars.

Chez Slack, autre plateforme de solutions collaboratives pour les grandes entreprises, le nombre de messages échangés a bondi de 44% depuis le début du confinement. "Nous avons une forte croissance des utilisateurs et de nouveaux profils sont arrivés comme des services publics ou des associations", confie le directeur Jean-Marc Gottero

Pour toutes ces plateformes, l’opportunité est unique, de faire de cette crise une opportunité, et transformer tous ces nouveaux venus en clients pérennes. Ainsi, Jean-Marc Goterro estime que sur le télétravail, il n’y aura pas de retour en arrière. "La digitalisation du travail va ouvrir un nouveau champ d’opportunités", analyse-t-il.

Des réunions entre collègues aux professeurs qui font cours à leurs étudiants via des classes virtuelles et aux PDG qui tiennent des sessions de questions-réponses avec des milliers d'employés, nous trouvons tous de nouvelles façons de nous rassembler à distance. Jusqu’à maintenant, si la plupart de ces services de communication ont donc brisé leurs records le mois dernier, à mesure que la moitié de la planète était appelée à rester chez elle pour enrayer la pandémie de coronavirus, l’application Zoom s’est nettement dégagée, comme une des applications reines du confinement, avec son côté ludique, comme des options qui permettent de personnaliser l’arrière-plan, en étant à la plage ou dans une bibliothèque.  Forcément, les concurrents veulent s’aligner et certaines fonctionnalités populaires chez Zoom apparaissent aussi chez eux. Cette personnalisation d’arrière-plan est devenue disponible sur Teams. Microsoft, de son côté, va aussi installer un bouton "lever la main", qui indique que l'on souhaite prendre la parole lors d'une réunion vidéo.

Article by Christian Aguessy

COUP DE GUEULE (édito)

Edito

Des parents qui tabassent et torturent leur enfant pour un vol de 1500 fcfa – des hommes assassinant des mères venant de mettre au monde leurs enfants dans une maternité - des policiers qui tuent des individus sans raison apparente – un racisme anti-blanc, anti-noir, antichinois, anti-arabe et que sais-je encore en expansion délirante … que se passe-t-il dans la tête des personnes qui font ça ? Pourquoi vouloir autant la souffrance et le mal ? Pourquoi tant de haine ?

J’ai peur aujourd’hui, pas forcément pour moi-même mais pour mes enfants. Qu’est devenu notre monde ? Que s’est-il passé durant ces dernières dizaines d’années pour qu’on en arrive là aujourd’hui ? Notre monde est devenu fou …

Mes enfants sont métisses. Il n’y a pas si longtemps on disait ‘’couleur chocolat au lait’’ – les plus beaux enfants à la naissance et dans les maternités (je sais c’est un avis très subjectif !). Mais aujourd’hui avec le racisme ambiant qui règne j’ai peur pour eux… Certains les considéreront comme des blancs ‘’yovos’’ et d’autres comme des ‘’noirs africains’’ ou encore d’autres peuvent les confondre avec des ‘’arabes’’. Ils seront dans n’importe quel cas soumis à de la haine, de la méchanceté et du racisme. Aujourd’hui, petits, ils ont encore la chance de pouvoir jouer avec tous leurs copains sans qu’on parle de couleurs.

A vous tous parents, lecteurs, amis, partenaires … parlons à nos enfants pour en faire nos ambassadeurs et nos dirigeants de demain. Il y a le bien et le mal. Faisons la différence. Expliquons-la et dirigeons nos enfants vers le juste. Apprenons-leurs à se battre pour de bonnes causes et à ne jamais baisser les bras. Le monde actuel est fait de terreur, d’incompréhension et d’injustice. Mais ce sont nos enfants qui peuvent le changer et le modeler à l’image et aux valeurs qu’on leur aura insufflées.

Apprenons-leurs à respecter autrui de la même manière qu’il soit zemidjan ou ministre. Un homme ou une femme mérite le même respect qu’importe sa couleur, son statut social ou son sexe. Nous parlons d’être humain.

Croyons et créons notre monde de demain. Continuons à être juste même si notre monde ne l’est plus.

Merci,

VG.

Article by Virginie Palmier